À chaque étape du Tour, la journaliste de France 2 en profite pour sensibiliser le grand public à cette problématique qui lui est chère. Rencontre.

Mois de mai, au Jardin des Plantes, à Paris. Chloé Nabédian finit d’enregistrer, dans une partie cachée et inaccessible au public, les lancements pour le Tour de France de la biodiversité, qu’elle présente pour la deuxième année consécutive. Chaque pastille du programme, réalisé en partenariat avec le Muséum national d’histoire naturelle et ASO (la socitété organisatrice du Tour de France), accompagne l’une des 21 étapes de la Grande Boucle, afin de mettre en lumière des enjeux aussi importants qu’universels. Entre deux pastilles, qui seront ensuite disponibles sur Internet, la journaliste météo de France 2 nous en dit plus.

Vous êtes engagée depuis plusieurs années dans les causes environnementales : quel est le rôle de ce Tour de France de la biodiversité ?

Chloé Nabédian : Cette pastille est une occasion de continuer à travailler sur ces questions, car il est plus compliqué d’en parler à la météo ou dans des émissions qui sont plus centrées sur les problématiques climatiques. Là, on peut vraiment évoquer la biodiversité, les réserves naturelles d’animaux ou de végétation que l’on protège.

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Comment sont définis les thèmes abordés dans ces vingt et une pastilles ?

J’échange avec les équipes, mais c’est surtout le Muséum national d’histoire naturelle qui travaille sur les thématiques. Ils sont spécialistes de ces sujets, ils savent très bien comment cibler, et ont leurs références scientifiques. Dans le projet initial, je devais me rendre, avec une partie de l’équipe, sur le terrain, mais le Covid-19 a malheureusement tout chamboulé.

Le Tour de France est un événement sportif incontournable, et, par conséquent, une scène médiatique idéale pour parler au plus grand nombre…

Évidemment ! C’est pour cela que le Muséum a souhaité mettre en place ce programme autour de la Grande Boucle, car c’est une fenêtre incroyable sur nos régions et sur notre patrimoine naturel. On voit des paysages magnifiques, mais, parfois, sans savoir si ces zones sont bien protégées ou si l’on pourra encore les voir dans le monde de demain. En plus des pastilles, j’interviens dans une dizaine de Vélo club pour appuyer le message et renforcer cette sensibilisation. J’espère que cela permettra de faire rêver les enfants, mais aussi les plus grands.

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Avez-vous d’autres projets en lien avec la cause environnementale ?

J’ai, en effet, un projet de livre, notamment autour de la grande faune sauvage et l’impact qu’a sur elle le réchauffement climatique. Il y a des connexions qui sont en train de se mettre en place. J’aimerais également pouvoir collaborer avec les Nations unies sur ces questions de coexistence entre l’Homme et la grande faune sauvage. La préserver, c’est préserver l’humanité. Je me penche aussi sur des concepts d’émissions, mais tout cela est encore au stade de projet…

Interview Aurélien Gaucher

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