Mis en examen pour le meurtre de son épouse Delphine, disparue depuis le mois de décembre, Cédric Jubillar clame son innocence. Pour ses avocats, il existe toujours des pistes inexploitées, et notamment celle d’un homme qui a fait d’étranges aveux.
Cédric Jubillar est-il responsable de la disparition de son épouse ? Si pour les enquêteurs, il est bien le suspect numéro un, les avocats du peintre-plaquiste tentent toujours de prouver le contraire. Ils estiment notamment que l’enquête a été menée à charge, sans « aucune preuve« , et que des pistes restent inexploitées. A commencer par celle de cet homme qui aurait avoué le meurtre de l’infirmière de Cagnac-les-Mines (Tarn) à sa femme. Une piste jugée pas sérieuse par les enquêteurs après deux auditions.
« Il a dit qu’il avait fait ça simplement pour faire peur à son épouse. Il a dit qu’il était ce soir-là avec sa compagne actuelle, dont il a donné le nom. Cette dernière n’a même pas été auditionnée », regrette Me Jean-Baptiste Alary, l’avocat de Cédric Jubillar, dans Femme Actuelle. « On n’a pas vérifié si son téléphone bornait, on n’a pas regardé les pneus de sa voiture, on n’a pas fait de perquisition chez lui« , ajoute-t-il. Il y quelques jours, il avait déjà évoqué deux SMS envoyés par cet homme à son épouse après la disparition de l’infirmière : « Elle ne voulait pas quitter ses enfants. Je l’ai frappée. Je l’ai tuée », aurait-il écrit.
Pour défendre Cédric Jubillar, Me Jean-Baptiste Alary avait également évoqué une autre piste : un homme qui « draguait lourdement » l’infirmière disparue. « On ne s’y intéresse pas, pour la seule et unique raison que son téléphone ne borne pas à Cagnac-les-Mines le soir de la disparition« , avait-il déploré.
Cédric Jubillar reste en prison
S’il est présumé innocent jusqu’au jugement définitif de l’affaire, Cédric Jubillar reste aujourd’hui incarcéré à la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses. L’homme de 33 ans, soutenu par sa nouvelle compagne Séverine, a vu sa demande de remise en liberté rejetée. Le 8 juillet, la justice a rappelé qu’il existe « des indices graves et concordants permettant de penser que Delphine Jubillar est décédée » et que Cédric Jubillar est impliqué dans le possible meurtre. La volonté de « protéger les indices et éléments de preuve » a également été soulignée. Ses avocats vont bientôt formuler une nouvelle demande de remise en liberté.
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