• La diffusion de la saison 4 de la série Astrid et Raphaëlle commence ce vendredi 10 novembre, à 21h10, sur France 2.
  • « Je prends toujours autant de plaisir à incarner Raphaëlle, avance Lola Dewaere à 20 Minutes. J’ai de plus en plus de trucs à jouer et c’est merveilleux. »
  • «  [Quand les gens me reconnaissent dans la rue] , ils me disent :  »Merci pour ce que vous faites, pour ce que vous nous apportez ». C’est toujours très bienveillant », relate Sara Mortensen, qui joue Astrid.

Le duo iconoclaste est de retour pour une quatrième saison et de nouvelles enquêtes. France 2 lance ce vendredi, à 21h10, la diffusion d’une nouvelle salve d’épisodes inédits de la série policière Astrid et Raphaëlle. L’occasion, pour 20 Minutes, d’interviewer leurs deux interprètes, Sara Mortensen et Lola Dewaere. Elles ont répondu aux questions chacune de leur côté et nous avons réuni leurs réponses…

Prenez-vous toujours autant de plaisir à incarner vos personnages respectifs au bout de quatre saisons ?

Lola Dewaere (Raphaëlle) : J’en prends toujours autant, d’autant que les auteurs se démènent pour nous trouver des trucs rocambolesques. C’est toujours un plaisir quand je lis les scénarios. J’ai de plus en plus de trucs à jouer et c’est merveilleux.

Sara Mortensen (Astrid)  : Moi, j’en prends encore davantage. Plaisir n’est pas le mot qui me vient à l’esprit quand je parle d’Astrid parce que l’incarner me prend tellement d’énergie… J’adore remettre ses chaussures. Tous les matins, je refais mes lacets symétriques et c’est parti. Je trouve ça extraordinaire que l’on soit encore là, avec un public toujours plus large. Plus ça marche, plus il y a de gens qui nous regardent et moins je me détends, je me dis qu’il faut que je fasse mieux qu’avant.

Avez-vous déjà eu envie de jouer le personnage de votre partenaire ?

L.D. : Plein de fois. J’ai rêvé qu’on me confie un rôle de composition tel que le personnage de Sara.

S.M. : On se dit que ce serait très drôle – mais on a tellement des journées blindées, c’est horrible – qu’un jour, pour une séquence, je joue Raphaëlle et Lola joue Astrid. On a très envie de faire ça. On m’avait d’ailleurs proposé de faire Raphaëlle au moment du casting. Au départ, je le passais uniquement pour Astrid et, après, on m’a éventuellement envisagée en Raphaëlle. Je n’aurais pas dit non. C’est un personnage génial. Astrid n’existe qu’à travers les yeux de Raphaëlle.

Que changeriez-vous ou que feriez-vous de similaire en inversant vos rôles ?

L.D. : Rien, évidemment ! Je ferais du copier-coller – la paresseuse ! (rire). Je n’aurais rien à changer. Sara l’incarne formidablement bien et j’aurais aimé la composer de la manière dont Sara la compose.

S.M. : Je n’en ai aucune idée. Je ne me suis pas posé la question. Je trouve Lola vraiment parfaite. Quand je découvre les séquences qu’elle joue et dans lesquelles je n’apparais pas, je trouve tout tellement bien. Elle fait un travail de dingue.

Va-t-on découvrir de nouvelles facettes de vos personnages cette saison ?

L.D. : Oui ! On connaît Raphaëlle sûre d’elle, combattante. On va la découvrir dans des situations qui la placeront dans une extrême fragilité. Cela va être très compliqué. Elle va être très perdue. Elle a l’habitude d’appeler Astrid « ma boussole ». Là, ça va vraiment être le cas, je vais avoir besoin qu’elle m’épaule. Cela va être particulièrement marquant sur un épisode, je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler.

S.M. : C’est vrai qu’on a plus eu la sensation que c’était Raphaëlle qui protégeait Astrid. Là, on va découvrir que l’inverse est vrai. Cela l’était avant, mais ce sera encore plus évident. Astrid va réussir à prendre en main Raphaëlle et à être moteur.

Que vous disent les gens quand ils vous reconnaissent dans la rue ?

L.D. : Ils me chopent par le bras et me disent : « Qu’est-ce qu’elle est incroyable votre partenaire ! » (rires) J’attends toujours, avec mon regard de chien battu, de voir s’ils vont dire quelque chose sur moi (rires). Ils disent : « On rêverait d’avoir Astrid comme amie », ça, ça revient très souvent. Sur les réseaux, les gens m’écrivent la même chose. Ils reprennent les termes employés par les personnages, ils me disent par exemple, « vous êtes mon dé à coudre » [le surnom donné par Astrid à Raphaëlle]. C’est quand même extraordinaire ! Cela prouve l’impact de la série sur le public.

S.M. : Je suis passée de « Bonjour, est-ce que vous jouez machin ? » à « Bonjour, vous êtes Sara Morgensen ? », ce qui est mignon parce que j’ai un nom et un prénom (sourire). On me dit aussi souvent « C’est vous « Vous êtes en retard, il ne faut pas être en retard » ? » (rires). « Merci pour ce que vous faites, pour ce que vous nous apportez », revient également souvent. C’est toujours très bienveillant. Certains me disent « Je suis papa ou maman d’une petite Astrid » [le personnage d’Astrid est en situation d’autisme] ou « J’en suis une moi-même », c’est devenu un nom commun… Cela permet de décoder plein de choses.

Une anecdote sur cette nouvelle saison ?

S.M. : Dans l’épisode 2, il y a une danseuse qui est une tourneuse derviche, incarnée par Sofia Sena, une danseuse de flamenco. Elle est comme ma sœur, on se connaît depuis vingt-cinq ans. C’était très émouvant de nous retrouver sur un plateau de tournage.

L.D. : On a aussi tourné avec Stomy Bugsy en gendarme – rien que ça, c’est une belle anecdote. On a aussi tourné dans un bout de carlingue d’avion, en Seine-et-Marne, et on avait vraiment l’impression d’être dans les nuages. C’était assez fou, ce plateau de tournage dans un lieu désaffecté.

S.M. : Autre anecdote, le bureau du commissaire est une usine à fous rires. C’est un décor que tout le monde adore et redoute parce que l’on perd souvent du temps. Mon but, je l’avoue, c’est, quand la caméra est juste sur Jean-Louis Garçon [interprète du commissaire Carl Bachert], de le faire craquer avant de sortir de la pièce.

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