Le label new-yorkais Teflar a réussi à créer un culte autour de son sac en similicuir. Décryptage.
Un label made in New York. C’est en 2005 que Telfar Clemens, un Libériano-Américain du Queens âgé de 19 ans, lance sa marque. Ses vêtements unisexes séduisent un public underground. En 2014, inspiré par les shopping bags des magasins Bloomingdale’s, il crée un cabas en similicuir, affublé d’un logo en forme de « T ». Trois ans plus tard, le designer remporte le prix des CFDA Awards/Vogue Fashion Fund, ce qui lui permet d’investir 400 000 dollars dans son accessoire.
Une démarche inclusive. Le designer, qui admire Vivienne Westwood et Jean Paul Gaultier, casse les codes traditionnels du luxe. Son slogan ? « It’s not for you – it’s for everyone ». Le sac Telfar, vendu entre 150 et 260 dollars (de 130 à 220 euros environ), est surnommé le « Birkin de Bushwick » – en référence au modèle Hermès et au quartier populaire de Brooklyn où est basé le label. « Il y a quelques années, il n’existait pas de sac gender fluid à un prix abordable adopté par les communautés noires », raconte Clemens au magazine « Dazed & Confused ».
Un engouement exceptionnel. Vu sur Bella Hadid, Solange Knowles ou Selena Gomez, le Telfar bag est victime de son succès. À chaque « drop » (distribution au compte-gouttes), les fans ont à peine le temps de se rendre sur le site de la marque que les sacs affichent sold out – la faute notamment aux bots, ces logiciels qui permettent de mettre la main sur un produit dès qu’il est en ligne, puis de le revendre plus cher. Si bien que Telfar vient d’organiser une vente de vingt-quatre heures, où chacun a pu précommander son it bag. Pour le recevoir, il faudra patienter jusqu’à… janvier 2021 !
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Une publication partagée par @ telfarglobal le 6 Févr. 2020 à 6 :49 PST
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