Celle qu’on a longtemps surnommée «la petite fiancée des Français» depuis le succès de La Boum en 1980 a régulièrement monté les marches. Et marqué l’histoire de la Croisette. Retour en images.
Entre Sophie Marceau et Cannes, c’est une histoire qui débute dès l’adolescence de l’actrice. En 1984, la jeune fille a déjà mis la France à ses pieds avec le succès de La Boum sorti en 1980. Elle y monte les marches aux côtés de Philippe Noiret, Gérard Depardieu et Catherine Deneuve pour le film d’Alain Corneau, Fort Saganne. Elle retrouve également son partenaire de La Boum 2, Pierre Cosso, sur la Croisette. Les deux acteurs sont vraiment tombés amoureux sur le tournage et s’aiment sous le soleil de Cannes. Mais c’est un autre homme qui réapparaîtra à son bras en 1985, le réalisateur polonais Andrzej Żuławski, de 26 ans son aîné et dont elle va partager la vie pendant dix-sept ans, et avec qui elle aura un enfant.
Le 10 mai 1983, elle incarne dans sa robe immaculée toute l’innocence de l’adolescence. Cette année là, elle a obtenu le César du meilleur espoir Féminin pour La Boom 2.
L’année suivante, elle nous rejoue la scène de La Dolce Vita avec son partenaire Pierre Cosso avec qui elle vit une histoire. (Cannes, mai 1984.)
Elle est venue présenter le film Fort Saganne d’Alain Corneau pour lequel elle monte les marches aux côtés des figures majeures du cinéma français : Catherine Deneuve, Gérard Depardieu et Philippe Noiret. (Cannes, le 12 mai 1984).
Fleurs ou chapeau, Sophie Marceau s’amuse avec ses looks. (Cannes, le 12 mai 1984.)
Des premières apparitions…
Elle revient régulièrement ensuite montant les marches dans des tenues flamboyantes et faisant la joie des photographes avides d’une actrice qui donne. En 1994, elle pose en compagnie de Mel Gibson qui la dirige dans le film Braveheart (1995) et marque le début de sa carrière internationale. L’année suivante, c’est enceinte de son fils Vincent qu’elle apparaît pour la cérémonie d’ouverture, dans une robe rouge attirant tous les regards.
…aux mini-scandales
En 1999, elle remet la palme d’or aux frères Dardenne mais son discours décousu met mal à l’aise l’assemblée et conduit Kristin Scott Thomas, maîtresse de cérémonie, à l’interrompre. Elle expliquera plus tard qu’elle était bouleversée par une visite faite à des enfants hospitalisés l’après-midi même. En 2005, c’est sa robe qui la trahit : une de ses bretelles tombe et dévoile son sein sur le tapis rouge.
En 2009, Sophie Marceau trouble le Festival de Cannes en jouant avec Monica Bellucci les sœurs jumelles sur le tapis rouge. Les deux comédiennes assurent la promotion du film Ne te retourne pas et misent sur deux robes écarlates pour parfaire la ressemblance. Un pari audacieux, une montée des marches flamboyante mais pour un film qui, malheureusement, ne fera pas date dans l’histoire du Festival.
Démonstration de style
En 2015, elle est choisie comme membre du jury, sous la présidence des frères Coen, et se prête à l’exercice mode de la montée des marches quotidiennes. Elle s’en sort plutôt haut la main, notamment face à la concurrence de l’Anglaise Sienna Miller dont le style fait l’unanimité. En pantalon de cuir avec traîne de la maison Vionnet ou robe chemise immaculée Alexandre Vauthier (malgré un incident de culotte dévoilée lors d’une bourrasque), elle fait presque un sans-faute.
Retour sur les coulisses d’une séance photo à Cannes en 2014
Au fil des années, la comédienne a prouvé qu’elle ne craignait pas de poser en rouge sur le red carpet – et le fera à de nombreuses reprises. Elle a également montré qu’elle se sentait aussi très à l’aise en pantalon et a multiplié les variations autour de cette pièce forte – mais plus rare – lors du Festival. Cette année, elle foulera une énième fois le tapis rouge cannois pour Tout s’est bien passé, le nouveau film de François Ozon. L’occasion, peut-être, de prétendre à un prix d’interprétation ?
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