Mardi 4 janvier, Marlène Schiappa était l’invitée de l’émission « L’Heure des pros ». Rapidement, la ministre chargée de la Citoyenneté a été questionnée sur les récents propos de Maître Gims.

Se référant à une vidéo où le rappeur demandait aux musulmans de se concentrer sur leurs « trucs à eux » et de cesser de se souhaiter « bonne année » ou « joyeux Noël« , l’animateur Pascal Praud a demandé sans prendre de pincettes à Marlène Schiappa : « Maître Gims, hier, est-ce que c’est un citoyen français ?« . Inflexible, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur a exprimé une opinion bien tranchée, depuis le plateau de CNews, sur cette vidéo qui échaude les internautes et la classe politique.

« Les propos qu’il a tenus sont, je pense, une atteinte à la citoyenneté. Qu’est-ce qu’être un citoyen ? C’est un ensemble de droits et de devoirs et c’est appartenir à un collectif (…). En France, on est un collectif de citoyens. Il ne doit pas y avoir des citoyens musulmans, athées, catholiques… Et c’est pour ça que j’ai dit hier à quel point les propos de Maître Gims m’avaient choquée« , a expliqué Marlène Schiappa face à Pascal Praud et sa bande de chroniqueurs.

Maître #Gims, soutien de Valérie Pécresse, vous parle d’identité. pic.twitter.com/21FN4QB2PN

« Ce ne sont pas nos fêtes »

Le soir du 31 décembre, le chanteur Maître Gims avait publié une longue vidéo sur les réseaux sociaux, où il expliquait que ces deux célébrations n’étaient pas en accord avec sa religion et ne se trouvaient pas dans le calendrier islamique. « Vous savez bien que je ne suis pas comme ça, je n’ai jamais répondu mais vous continuez à m’envoyer des ‘bonne année’ tout le mois de janvier et de février. En plus, les ‘muslims’ (musulmans, ndlr), on a la même conviction, arrêtez avec ça (…). Mes frères, on ne fête pas ça, est-ce que les compagnons (du prophète, ndlr) ont fêté le Nouvel An ? Non, les gars s’il vous plaît, arrêtez« , partageait-il. « Ça, ça ne fait pas partie de nos convictions, les musulmans. Venez, on se concentre un petit peu sur nos trucs à nous. Ce n’est pas méchant mais restons quand même forts sur nos valeurs et nos trucs à nous (…). Noël, etc., on respecte, mais ce ne sont pas nos fêtes. Donc quand je vois des grands sapins… » avait-il conclu.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Capture d’écran CNEWS

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