De retour de Pompéi, Jean-Paul Mari témoigne : "C'est une ville morte mais vivante…"
GEO
Ulysse, l'odyssée d'un roi aventurier
GEO
Génocide arménien : le journal d’une survivante des “marches de la mort”
GEO
Découvrez les plus belles villes de Provence
GEO
Pays basque : notre voyage en Euskadi
GEO
En Finlande, le géoparc de Saimaa a reçu le statut de géoparc mondial de l’UNESCO
GEO
Découverte de sépultures précolombiennes en Guadeloupe
GEO
Le concours TF1 du plus beau marché de France passe la seconde !
GEO
Dauphins : ils sont capables de mémoriser le sifflement de leurs congénères pour s'entraider
GEO
Pays basque, une évasion sans frontières… Le sommaire du GEO de mai 2021
GEO
Environnement : d'où viennent les superpouvoirs des grands requins blancs ?
GEO
La Sagesse de la pieuvre, le documentaire oscarisé de Netflix
GEO
Le service low-cost de la SNCF, Ouigo, a annoncé l’ouverture d’une nouvelle ligne TGV qui relira la France à l’Espagne
GEO
La Grèce lève la quarantaine pour les voyageurs de l'UE
GEO
A Marseille, une campagne de "démarketing" pour protéger les calanques du "surtourisme"
GEO
De retour de Pompéi, Jean-Paul Mari témoigne : "C'est une ville morte mais vivante…"
GEO
Ulysse, l'odyssée d'un roi aventurier
GEO
Génocide arménien : le journal d’une survivante des “marches de la mort”
GEO
COMMENT LES DIFFÉRENCIER ? Chaque vendredi, GEO se penche sur les différences qui opposent des espèces animales, phénomènes climatiques ou sites patrimoniaux souvent similaires dans notre imaginaire. Bien qu’il soit un animal emblématique d’Amérique du Sud, le lama est régulièrement confondu avec ses cousins : l’alpaga, le guanaco et la vigogne. Alors, comment les différencier ?
Difficile de distinguer le lama de l’alpaga, du guanaco et de la vigogne. Et pour cause, ces quatre animaux appartiennent à la même famille, celle des camélidés. À l’instar de deux autres mammifères ruminants : le dromadaire et le chameau. Bien que le lama, l’alpaga, le guanaco et la vigogne, eux, ne possèdent pas de bosse !
Le lama, le plus grand
Avec une taille pouvant atteindre les 1,9 m, le lama – lama glama, de son nom scientifique – est bel et bien le plus grand des quatre mammifères. Il peut ainsi peser jusqu’à 200 kilos ! Mise à part sa corpulence, il se distingue également de par ses petites oreilles arrondies à leur extrémité, dont la forme rappelle celle d’une banane. Si le lama est souvent utilisé comme bête de somme, ses capacités sont toutefois limitées. Ce dernier est capable de supporter une charge atteignant, au maximum, les 50 kilos, mais sur une distance n’excédant pas les 10 kilomètres. Vivant à l’origine dans les Andes, en troupeau, autour des 4 000 m d’altitude, le lama est aujourd’hui fréquemment domestiqué. Côté caractère, il s’agit d’un animal sociable et intelligent. Alors, oui, il lui arrive de cracher, mais uniquement lorsqu’il se sent en danger.
L’alpaga, le plus touffu
Moins grand que le lama, l’alpaga, dit vicugna pacos, mesure en moyenne 1,5 m. Il en existe ainsi deux sortes : le suri, dont les poils sont très longs et tombent le long de son corps telles des dreadlocks, et le huacaya, dont le pelage est plus moelleux. De couleur uniforme, très dense et duveteux, le pelage de l’alpaga lui donne l’apparence d’une grande peluche. Des quatre animaux, il est le plus touffu. Il est d’ailleurs réputé pour la qualité de sa laine, très chaude, que l’on surnomme l’or des Andes. Il en existe 3 types : l’alpaca fleece, obtenu lors de la tonte annuelle ; le baby alpaca, obtenu lors de la toute première tonte de l’animal, à partir de ses 3 ans ; et le royal alpaca, laine choisie parmi mes meilleures fibres de baby alpaca. Également originaire des Andes, l’alpaga vit en troupeau. On le retrouve principalement dans la cordillère des Andes, autour des 4 500 m à 5 000 m d’altitude. Mais, tout comme le lama, il est aujourd’hui fréquemment domestiqué.
Le guanaco, le plus athlétique
Si le guanaco – aussi appelé lama guanicoe – et le lama font relativement la même taille, le premier semble toutefois plus athlétique et musclé que le second. Plus élancé, le guanaco possède d’ailleurs une meilleure détente que le lama. Sa fourrure, elle, est plus fine et colorée différemment selon les zones. Grise au niveau de la tête et des oreilles, blanche au niveau du ventre et à l’intérieur de ses pattes, et enfin rousse sur tout le reste du corps. Contrairement au lama et à l’alpaga, le guanaco n’est pas un animal domestiqué. Il est plutôt voyageur, et vit à l’état sauvage, en troupeau, notamment en Patagonie.
La vigogne, la plus petite
Dotée d’un gabarit plus petit que ses trois cousins, la vigogne, dite Vicugna vicugna, ne dépasse généralement pas les 1,3 m – voire 1,4 m – et les 50 kilos. Fine et gracieuse, la vigogne est un animal discret et délicat, d’un naturel plutôt timide. Tout comme pour l’alpaga, la toison de la vigogne est également très réputée. D’une qualité supérieure à la laine d’alpaga, la laine de vigogne coûte encore plus chère. À l’instar du guanaco, la vigogne vit en troupeau, à l’état sauvage, nichée dans les Andes, entre 3 000 et 5 000 m d’altitude.
A lire aussi :
⋙ Quelles sont les différences entre le homard, la langouste et la langoustine ?
⋙ Quelle différence y a-t-il entre une guêpe, une abeille et un bourdon ?
⋙ Quelle différence y a-t-il entre une grenouille et un crapaud ?
Source: Lire L’Article Complet