Un enfant de 6 ans scolarisé en grande section de maternelle doit-il porter le masque à l’école ? Et dans la rue ? Dans quels cas les enfants sont-ils dispensés de masque, qui doit le porter ? Les réponses à vos questions.
- Masque obligatoire 6 ans
- Masque en dehors de l’école
- Masque dès 6 ans ou CP ?
- Masque à l’école
- Masque élève allergique
- Elève sans masque école
- Masques DIM enseignants
- Masques transparents
Masque obligatoire dès 6 ans à l’école
[Mise à jour du 18 novembre à 11h27] Depuis la rentrée du 2 novembre, les élèves de primaire, dès 6 ans, doivent porter un masque à l’école, suite au renforcement du protocole sanitaire. Jusqu’à présent, le masque n’était obligatoire que jusqu’à l’âge de 11 ans. Cette nouvelle mesure s’applique donc à l’école, de manière systématique dans les espaces clos (dans les salles de classe), mais aussi en extérieur, à la récréation par exemple. Le masque pourra bien sûr être retiré à la cantine, pour manger, au sport ou la nuit pour les élèves en internat.
Masque dès 6 ans : mon enfant doit-il le porter dehors de l’école ?
Les petits doivent-ils aussi porter le masque de manière obligatoire en dehors de l’école ? La réponse est non : « ils n’ont toujours pas l’obligation de le porter dans la rue, dans les transports et les magasins« , précise le gouvernement.
Où le masque est-il dispensé pour les enfants de moins de 11 ans ?
Les moins de 11 ans n’ont pas l’obligation de porter un masque :
- dans la rue,
- sur le trajet de l’école,
- les parcs, les jardins,
- sur les plages ou les plans d’eau
- même dans les zones où il a été rendu obligatoire par un arrêté préfectoral car cette obligation ne concerne que les plus de 11 ans.
- dans les transports en commun ;
- dans les lieux clos, (magasins, administrations, marchés couverts).
Le masque est obligatoire dès 6 ans ou au CP ?
Généralement, les élèves ayant 6 ans en classe de CP, le gouvernement a précisé que le masque devenait obligatoire dès cet âge, au lieu de 11 ans auparavant. Pour autant, un enfant de 6 ans qui serait scolarisé en grande section de maternelle n’est pas tenu de porter un masque, puisqu’il serait le seul de sa classe à le mettre. De la même manière, un enfant de 5 ans scolarisé en CP devra porter un masque, comme ses camarades de classe. Rappelons qu’en cas de pathologies, l’avis du médecin détermine les conditions du port du masque pour les élèves.
Masque obligatoire à l’école : pour qui ?
Au primaire : le port du masque devient « obligatoire » pour les tous les adultes et les élèves à partir de 6 ans.
- Pour les personnels : le port du masque « grand public » est obligatoire dans les espaces clos et les espaces extérieurs.
- A la maternelle : pas de masque avant 3 ans. Selon les recommandations des autorités sanitaire, le masque est à proscrire en maternelle, en raison d’un risque d’étouffement chez les tout-petits.
- Pour les écoles élémentaires, collèges et lycées : le port du masque « grand public » est obligatoire dans les espaces clos et extérieurs (excepté pour les repas, en internat ou pour les pratiques sportives).
- En cas de symptômes : des masques sont à disposition pour les enfants présentant des symptômes dans l’attente de leur départ de l’école.
- Le masque obligatoire pour les personnels de crèche. Depuis la rentrée de septembre, le port du masque est devenu « obligatoire pour tous les professionnels de crèche, y compris en présence des enfants ». 500.000 masques vont d’ailleurs être distribués par la Cnaf pour les personnels de crèches, micro-crèches et maisons d’assistants maternels (Mam).
Les élèves allergiques sont-ils dispensés du port du masque ?
Le masque est obligatoire à l’école dès le CP, mais un enfant présentant des allergies respiratoires peut-il obtenir une dérogation ? La réponse est non, indique le ministère de l’Education nationale sur son site. D’après les autorités sanitaires, « il n’existe pas de contre-indications documentées » d’un point de vue dermatologique et pneumologique.
Un élève sans masque peut-il être refusé à l’école ?
Les enfants qui arrivent à l’école sans masque peuvent être refusés, sauf exception. Un élève peut ne pas en porter « s’il justifie médicalement qu’il est dans une situation qui permet une dérogation », notamment s’il est en situation de handicap. Hormis cette situation exceptionnelle, « en cas de non-port du masque par un élève à son arrivée dans l’établissement scolaire, il convient toutefois de lui en proposer un. Ce n’est qu’en cas de refus explicite de porter le masque proposé, que ce refus, soit formulé par l’élève lui-même ou par ses représentants légaux, que l’accès à l’établissement devra être interdit à l’élève », et ses représentants légaux devront être appelés pour venir le chercher, précise l’Éducation nationale. En les attendant, l’enfant pourra rentrer dans l’établissement mais en étant isolé des autres élèves.
500.000 masques transparents à la crèche
Dans un communiqué du 17 novembre, la Cnaf a annoncé le financement « à titre exceptionnel » de 500.000 masques transparents pour les personnels des crèches et des Maisons d’Assistant maternel (Mam). « Les professionnels exerçant leur activité en présence de jeunes enfants
recevront trois masques transparents chacun. En tout, près de 458 000
masques seront ainsi distribués dans les 17 000 crèches financées par la
Prestation unique de service (Psu) et la Prestation d’accueil du jeune
enfant (Paje) et 42 000 masques dans les 3500 Mam » précise la Cnaf.
Le gouvernement a également prévu, d’ici cet automne, que tous les enseignants de maternelle et ceux qui accueillent des enfants sourds ou malentendants dans leur classe portent un masque transparent, avait annoncé au JDD Sophie Cluzel, chargée des Personnes handicapées. Une bonne nouvelle pour les élèves sourds qui pourront enfin lire sur les lèvres des professeurs et suivre les cours comme les autres. « Plus de 100.000 masques seront fabriqués d’ici à la fin du mois. Des masques transparents, réutilisables, lavables 25 fois à 60 °C, qui vont être disponibles en grand nombre dans le courant de l’automne » a-t-elle déclaré. Pour l’heure, cinq modèles de masques transparents sont homologués, dont deux modèles ont été conçus dans des entreprises qui emploient des personnes handicapées, a souligné la secrétaire d’Etat. Ces masques comportent deux bandes de tissu blanc : l’une au niveau du nez, l’autre du menton avec une sorte de « fenêtre » en plastique entre les deux, au niveau de la bouche. Pour cette rentrée 2020, on compte 385.000 enfants en situation de handicap, soit 6% de plus que l’an dernier.
Comment laver son masque en tissu ?
Masques DIM aux enseignants : l’Anses rend son avis
Les masques en tissus de la marque DIM, distribués aux enseignants sont-ils nocifs ? Le 13 octobre dernier, le site Reporterre avait révélé qu’ils étaient traités avec un produit toxique, la zéolithe d’argent. Face à cette polémique, Jean-Michel Blanquer avait demandé à ce que cette information soit vérifiée et dans l’attente des résultats d’expertise, le ministère de l’Education avait alors décidé de suspendre la distribution de masques DIM.
Ce 28 octobre, l’Anses publie son avis relatif à l’estimation des risques potentiels liés au port de masques traités avec de la zéolithe d’argent et de la zéolithe d’argent et de cuivre. L’Agence rappelle dans un premier temps que ces deux substances actives « sont en cours d’évaluation au niveau européen dans le cadre de la réglementation sur les produits biocides ». Si elle « ne met pas en évidence de risque pour la santé dans des conditions d’utilisation qui seraient strictement respectées », elle considère en revanche que « tout risque sanitaire ne peut être écarté« , dès lors que le masque traité est porté sans lavage préalable ou n’est pas changé dès qu’il est humide.
- Si les précautions d’emploi sont scrupuleusement respectées (lavage du masque avant sa première utilisation et après chaque utilisation, port du masque de 4 heures maximum, et remplacement du masque dès qu’il est humide : « le port de ces masques ne présente pas d’effet nocif pour la santé humaine, notamment de toxicité pour la reproduction ».
- Toutefois, si le masque est porté sans lavage préalable ou humide, l’Anses considère que « des effets toxicologiques à moyen terme tels que l’accumulation d’ions argent Ag+ dans les organes peuvent résulter de ces expositions, et que des risques sanitaires ne peuvent donc être totalement écartés »
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Par ailleurs, ces substances sont utilisées dans la fabrication de nombreux produits de consommation comme la peinture, les mastics, les textiles, le mobilier, les produits d’hygiène ou de soin. Par conséquent, dans l’attente des résultats de l’évaluation européenne, l’utilisation de la zéolithe est possible pour un usage visant à protéger les fibres du tissu à des fins de conservation, comme c’est le cas pour les masques en tissu lavables.
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