A l’occasion de la première diffusion en clair du film La Lutte des classes dimanche 29 août 2021, à partir de 21h05 sur France 2, Télé Star vous révèle si le scénario de ce long-métrage est basé sur une histoire qui s’est réellement produite ou pas.
Sorti au cinéma en 2019, le film intitulé La Lutte des classes, porté par Leïla Bekhti, Edouard Baer et Ramzy Bedia, sera diffusé pour la première fois en clair à la télévision française dimanche 29 août 2021, à partir de 21h05 sur France 2. Réalisé par Michel Leclerc, ce long-métrage met en scène les personnages de Sofia et Paul, respectivement incarnés par Leïla Bekhti et Edouard Baer. La première est une brillante avocate, tandis que le second est le batteur du groupe de punk rock Amadeus 77. Leurs caractères s’opposent également, car elle est plutôt du genre rangé, tandis que son compagnon a toujours gardé ses convictions anarchistes.
Leur fils Corentin, surnommé Coco, fréquente l’école publique la plus proche de chez eux, mais quand ses petits camarades partent tous pour l’Institut Saint-Benoît, une école catholique, il se retrouve tout seul et veut les y rejoindre. Le scénario de La Lutte des classes est né d’une situation que Michel Leclerc et la scénariste Baya Kasmi ont réellement connue. "Comme Sofia et Paul, on a vécu à Bagnolet, pendant dix ans, dans une petite maison avec jardin, et puis notre fils a commencé à avoir des problèmes à l’école, ça nous a plongé dans une grande angoisse, un dilemme intime. C’était en 2015, au moment de Charlie, dans cette même école Jean Jaurès où j’ai tourné La Lutte des classes", a souligné le réalisateur.
La Lutte des classes : un grand casting pour dénicher l’enfant des personnages principaux
Pour trouver le jeune comédien qui allait se glisser dans la peau du fils des personnages interprétés par Leïla Bekhti et Edouard Baer, Michel Leclerc a réalisé un grand casting. C’est ainsi que le metteur en scène a jeté son dévolu sur Tom Lévy, qui incarne dans La Lutte des classes son premier rôle au cinéma. "Il est fils de profs, ses parents connaissent par coeur la problématique du film et lui comprenait tout de mon projet. On ne sait jamais vraiment ce que Corentin vit dans cette école, est-il vraiment emmerdé par ses camarades ? Est ce grave ou pas, est-il bien dans cette école ou pas ? Le film ne tranche jamais sur cette question. Tout passe par ce qu’il raconte à ses parents, qui sont toujours en décalage par rapport à ce qu’il dit. Mais pour moi, c’était vraiment une question éthique. Hors de question de stigmatiser des enfants !", a expliqué le cinéaste.
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