Le 12 octobre 2020, Audrey Fleurot disait adieu à la série Engrenages, lancée en 2005 sur Canal+. Des au-revoirs en demi-teinte pour l’interprète de Joséphine Karlsson, qui avoue ne pas avoir aimé le scénario du dernier épisode.
Engrenages, c’est fini. Le 12 octobre 2020, l’équipe de la série phare de Canal+ a fait ses adieux au palais de justice de Paris. Mais après huit années de bons et loyaux services, certains ont quitté le plateau avec un sentiment d’amertume. C’est notamment le cas d’Audrey Fleurot. De passage au Festival de Monte-Carlo ce dimanche 20 juin, l’interprète de Joséphine Karlsson a révélé avoir été déçue par le dernier épisode de la série. "Je n’aime pas cette fin", a-t-elle admis en conférence de presse. "Je ne suis pas du tout censée le dire, mais c’est mon avis personnel. Je trouve ça très normatif, pour un personnage qui ne l’est tellement pas."
Pour Audrey Fleurot, les scénaristes d’Engrenages ont fait une erreur en cherchant à clore l’histoire de Joséphine sur une note positive. "Ce qui m’a toujours attiré dans le personnage de Joséphine, c’est qu’elle ne ressemblait pas aux personnages féminins que je pouvais voir à la télé. C’est un personnage féminin avec des caractéristiques plutôt masculines, en tout cas pour l’époque. Et c’est vrai que de clore cette aventure avec ce personnage qui a eu tellement de rebondissements… J’aurais préféré qu’elle passe du côté obscur, qu’elle quitte le barreau et qu’elle devienne la reine des mafieuses… En tout cas, ça aurait été plus dans l’ADN de la série de la faire basculer de l’autre côté. J’aurais trouvé ça assez fort qu’elle rende la robe."
Audrey Fleurot : "Caroline Proust voulait que son personnage meure"
Et la comédienne de 43 ans n’est pas la seule à repartir déçue. "Je sais que Caroline (Proust, interprète de Laure Berthaud, ndlr) voulait que son personnage meure", a-t-elle ajouté. "On était tous partis sur quelque chose de ‘dark’ et il y a eu une volonté générale de finir sur quelque chose de plutôt lumineux. Mais personnellement, l’idée que l’ouverture finale soit aussi normative qu’une histoire d’amour avec ce mec qu’elle a à côté d’elle depuis tellement longtemps, qui est du même métier qu’elle, je trouve ça un petit peu déceptif."
Désormais au casting de la série HPI, lancée le 29 avril dernier sur TF1, Audrey Fleurot a trouvé un moyen de relativiser : "Sur des séries où vous attendez la nouvelle saison comme un cadeau de Noël, il y a des fois où vous êtes surpris de façon positive, mais il y a des déceptions par rapport à son propre goût. Après, ce n’est pas notre bébé. On fait partie d’un projet global. Quand vous faites partie d’une série chorale, vous faites partie d’une grande histoire. Il y a forcément des déceptions mais vous êtes au service d’un projet", a-t-elle conclu.
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