Jusqu’à 4000 euros par an seront prévus pour les entreprises qui embaucheront des jeunes de moins de 25 ans à la rentrée, dès lors que le salaire atteindra deux smic, soit l’équivalent de 2400 euros net, a précisé Emmanuel Macron.
Inciter les entreprises à embaucher des apprentis
Le 4 juin 2020, Muriel Pénicaud avait quant à elle annoncé que les entreprises faisant appel à un apprenti entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021 recevraient une aide de 8 000 euros si l’employé est majeur et de 5 000 euros s’il est mineur. L’entourage de la ministre du Travail avait aussi indiqué que cette aide concernerait toutes les entreprises, alors qu’elle n’était réservée auparavant qu’aux entreprises de moins de 250 salariés. « Les entreprises de plus de 250 salariés pourront accéder à l’aide à condition de satisfaire à l’obligation légale de compter 5% d’alternants parmi leurs effectifs salariés », avait cependant précisé Muriel Pénicaud à l’issue d’une réunion avec les partenaires sociaux organisée à l’Elysée. Les exigences concernant le diplôme des apprentis ont aussi été élargies : désormais ce ne sont plus seulement les jeunes avec un niveau inférieur ou égal au baccalauréat qui pourront faire bénéficier leur entreprise de cette aide, mais aussi les étudiants jusqu’au niveau de la licence professionnelle.
Une prime à l’embauche des jeunes votée par le Sénat
Le Sénat a souhaité aller plus loin que le gouvernement et a voté dans la nuit du 18 au 19 juillet la mise en place d’une prime à l’embauche. Un dispositif évalué à 400 millions d’euros qui pourraient permettre aux entreprises de moins de 250 salariés de bénéficier d’une prime d’un montant de 4.000 euros maximum sur deux en cas d’embauche en CDI ou CDD de plus de 6 mois. Une prime passant à 6.000 euros si l’embauche concerne un jeune de moins de 26 ans. Le gouvernement milite pour sa part pour une réduction du coût du travail mais l’amendement a été rejeté par les sénateurs. La ministre du travail, Elisabeth Borne, rencontre à nouveau cette semaine les partenaires sociaux pour préciser un peu mieux la mesure.
Soutien aux étudiants : mise en place du repas à 1 euro dans les restaurants universitaires
Le repas dans les restaurants universitaires coûte actuellement 3,30 euros. Jean Castex a annoncé que dès septembre, il coûtera seulement un euro pour tous les étudiants boursiers. « Il faut soutenir les étudiants, notamment les plus modestes, qui se retrouvent en difficulté et avec moins d’accès aux petits boulots. », a souligné le Premier ministre.
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Enfin, rappelons qu’une aide exceptionnelle de 200 euros a été versée aux jeunes de moins de 25 ans cet été par la Caisse d’allocations familiales. Les jeunes qui ne sont pas étudiants mais qui perçoivent l’aide au logement ont également pu en bénéficier.
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