Frédérique Vidal a indiqué que si le pass sanitaire n’était pas exigé à l’université, il le sera lors des soirées étudiantes. La ministre de l’Enseignement supérieur a également confirmé que les étudiants pourront se faire vacciner sur leur campus ou à proximité. Les dernières infos.
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Protocole pour les soirées étudiantes et week-ends d’intégration
[Mise à jour du 10 septembre à 11h]. 2,8 millions d’étudiants retrouvent au cours du mois de septembre les bancs de l’université dans des conditions les plus normales possibles, à 100% en présentiel, avait précisé la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal. A l’approche des week-ends d’intégration et des premières soirées estudiantines, la ministre de l’Enseignement supérieur a expliqué le protocole sanitaire prévu pour les évènements festifs. « Toutes les soirées et week-ends d’intégration devront donc être déclarés au préalable auprès du chef d’établissement. Et les évènements qui seront organisés dans les campus devront être préalablement autorisés par les chefs d’établissements. Nous avons décidé que ces évènements festifs seront soumis au pass sanitaire ainsi qu’à un protocole sanitaire strict », a expliqué, ce 9 septembre à 20 minutes, Frédérique Vidal. La jauge des lieux accueillant ces soirées ne devra pas dépasser 75 % de la capacité d’accueil du lieu et le port du masque est recommandé. « Les étudiants pourront le retirer lorsqu’ils mangeront ou boiront » a-t-elle ajouté.
Pour l’heure, « 85,64 % des 18-24 ans ont reçu une première dose de vaccin, et 77,5 % présentent un schéma vaccinal complet« , a-t-elle précisé. La ministre a également ajouté que les étudiants pourront se faire vacciner sur le campus. « Chaque site universitaire ou grande école sera doté d’un centre de vaccination en son sein ou à proximité (…) Les étudiants des plus petits sites disposeront de créneaux réservés dans des vaccinodromes situés à proximité« , a confié la ministre de l’Enseignement supérieur. Enfin, comme pour les collégiens et lycéens, les étudiants non vaccinés étant cas contact devront poursuivre les cours à distance, tandis que les élèves vaccinés pourront rester en cours.
Les dernières actualités concernant les étudiants
- Repas à un euro : pour qui ? A partir de septembre, les étudiants non boursiers qui ne sont pas considérés comment étant en situation « de précarité » ne pourront plus bénéficier du dispositif de repas à un euro du Crous. Ils devront régler une somme de 3,30 euros par repas. Mis en place en juillet 2019 pour les étudiants boursiers, le ticket-restaurant à 1 euro avait été généralisé au mois de janvier à tous les étudiants et avait rencontré un franc succès. Cette décision du gouvernement provoque donc la colère des étudiants mais aussi des associations qui les représentent. Ce dispositif est donc désormais réservé aux étudiants boursiers ou non boursiers en situation de précarité. Rappelons qu’en juin dernier, une aide de 200 euros avait été versée aux jeunes les plus précaires, et 150 euros avaient été attribués en novembre 2020 pour les élèves boursiers.
- Vaccination à l’université. En juillet dernier, Frédérique Vidal avait donné des indications sur la campagne de vaccination à l’université. ‘Des barnums de vaccination seront présents sur les campus dès les premiers jours de septembre« , avait-elle confié le 29 juillet dans Ouest France. Les étudiants cas contacts non-vaccinés devront s’isoler sept jours mais « la continuité pédagogique sera assurée ». Quant aux étudiants cas contacts vaccinés, ils pourront rester sur le campus.
- La rentrée à 100% en présentiel avec un protocole sanitaire adapté. « Il n’y aura pas de jauge dans les amphis, afin d’exploiter la capacité maximale des salles et permettre le 100 % présentiel. Cela veut donc dire qu’il n’y aura pas de distanciation physique. Mais on conserve le respect des gestes barrière comme le port du masque ou les consignes d’aération et de nettoyage des locaux« , a confié Frédérique Vidal au Parisien.
- Pas de pass sanitaire à l’université. La ministre de l’Enseignement supérieure a également indiqué que le pass sanitaire ne sera pas demandé aux étudiants pour assister aux cours. « Il concernera par exemple les évènements festifs de rentrée organisés par les associations étudiantes, ou lorsque les universités déploient des activités culturelles, sportives – sans lien avec les cursus – dans des établissements recevant du public extérieur », a-t-elle précisé.
- Gel des droits d’inscription à l’université. Ce 10 mars, la ministre de l’Enseignement supérieur a annoncé sur Europe 1 le gel des droits d’inscription à l’université à la rentrée prochaine pour aider les étudiants à faire face à la crise sanitaire. « Normalement ils augmentent avec l’inflation (mais) nous allons les geler pour la deuxième année consécutive« , a confié Frédérique Vidal. La ministre a aussi annoncé le gel des loyers dans les résidences Crous qui sont habituellement indexés sur l’inflation. Enfin, elle a indiqué qu’elle avait « bon espoir » d’augmenter la jauge actuelle à l’université. « Je prépare avec l’ensemble des établissements un plan pour permettre à tous les étudiants de retrouver leurs profs« , a indiqué Frédérique Vidal.
- Renforcement du mentorat. Lors d’un déplacement en Seine-Saint-Denis ce 1er mars, Emmanuel Macron a annoncé son intention de développer le mentorat qui consiste en l’accompagnement d’un jeune par un actif ou un retraité, pour l’aider dans sa formation ou sa recherche d’emploi. « Ce que je veux, c’est que chaque jeune qui en a besoin puisse avoir un mentor. Et aussi qu’on offre la possibilité à des cadres en entreprise, à des jeunes qui ont déjà une expérience, d’aider d’autres jeunes, de leur faire confiance, de les accompagner, de leur apporter leur propre exemple de vie« , a expliqué le chef de l’Etat. Lancé en 2018, le dispositif » 1 jeune, 1 mentor « qui complète le plan plus global « 1 jeune, 1 solution » n’a pas encore eu le succès escompté : à ce jour il existe seulement 25 000 « mentors ». Emmanuel Macron veut multiplier leur nombre par quatre et passer à 100 000 cette année, puis à 200 000 en 2022. « J’espère même qu’on pourra aller plus loin, plus vite et plus fort « , a ajouté le président de la République.
- Des protections hygiéniques gratuites pour les étudiantes, dès la rentrée 2021. La ministre de l’Enseignement supérieur a annoncé ce 23 février que les protections périodiques seraient gratuites pour toutes les étudiantes, dès la rentrée 2021. Cette nouvelle mesure attendue par les associations féministes et les étudiantes vise à lutter contre la précarité des jeunes. Ainsi, 1500 distributeurs de protections hygiéniques seront installés dans les résidences universitaires des Crous ainsi que les services de santé.
Emploi, aide de 500 euros, pour qui ?
- Face à la perte de confiance en l’avenir, et les difficultés des jeunes à trouver un emploi, « nous avons multiplié les aides pour l’apprentissage, pour la capacité à être recruté en CDI ou en CDD de plus de trois mois, en incitant les entreprises à employer des jeunes », a assuré Gabriel Attal. Aussi, pour ceux qui rencontrent des difficultés malgré toutes ces mesures, « une aide spécifique, qui peut représenter jusqu’à 500 euros est ouverte aux jeunes diplômés en difficultés, y compris les non boursiers ». Pour en bénéficier, ces jeunes seront accompagnés par Pôle Emploi ou par l’association pour l’Emploi des Cadres, l’Apec.
- 1600 référents créés et 20000 tuteurs contre la solitude des jeunes. Pour « répondre à cette angoisse, à ce mal-être » des jeunes, liés à la solitude et à l’isolement, Gabriel Attal a indiqué que le gouvernement avait « décidé d’embaucher deux jeunes par cité universitaire pour créer du lien » auprès des jeunes. Le gouvernement compte employer 20 000 tuteurs dans l’enseignement supérieur et prévoit 1600 emplois de référents dans les cités universitaires.
Les jeunes en souffrance psychologique
C’est une enquête qui a révélé l’ampleur du mal être des plus jeunes. Réalisée par l’Institut Ipsos pour la Fondation Fondamental et publiée ce 28 janvier, elle confirme que les jeunes sont en grande souffrance psychologique. Près d’un tiers des 18-25 ans ont des pensées suicidaires et plus d’un sur cinq ont été victimes de troubles dépressifs « sévères ou modérément sévères » au cours des deux semaines précédentes. En outre, la plupart de ces jeunes ne sont pas optimistes concernant leur avenir plus ou moins proche : près de deux tiers d’entre eux estiment que la crise sanitaire « aura des conséquences négatives sur leur santé mentale« . C’est pour cette raison que le gouvernement a annoncé la mise en place de chèques psychologiques à destination des jeunes, pour leur permettre de consulter plus facilement.
Chèques psychologiques pour les étudiants : comment ça marche ?
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Isolement, décrochage et difficultés à se projeter pour leur avenir en cette période de crise sanitaire, les étudiants sont nombreux à avoir le moral en berne et à présenter des signes de dépression. Pour les soutenir, le gouvernement avait annoncé la mise en place de chèques psychologiques pour permettre aux étudiants en difficulté de consulter un psychologue libéral. Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, avait donné des précisions concernant ces chèques psychologiques ce 1er février. « Il faut aller voir son médecin généraliste au sein du service de santé universitaire ou choisir sur une liste un médecin parmi les professionnels qui ont signé une convention avec les services de santé universitaires. Ensuite, les étudiants n’ont qu’à faire leur choix parmi une liste de psychologues. Les séances prises en charge durent 45 minutes », avait expliqué sur BFM TV Frédérique Vidal qui ajoutait que certains étudiants pourraient aussi être envoyés, au besoin, vers des psychiatres appartenant au même réseau.
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