Alors que la SNCF va réduire l’offre de ses trains TGV et OUIGO de près de 70% à cause du reconfinement, la société ferroviaire s’engage dans la lutte contre l’épidémie de coronavirus en installant des centres de dépistage sur le parvis de ses grandes gares.

Le fruit d’un partenariat entre la société et Loxamed, qui vise à multiplier les tests de dépistage de la Covid-19 dans des lieux de passage important. Cette opération débutera dès ce jeudi 5 novembre 2020 pour une durée d’au moins six mois.

Dans quelles gares seront installées les centres de dépistage mobiles ? 

Les boxes de dépistage, appelés « MobilTest », vont être installées sur les parvis des gares de Lyon et de l’Est à Paris, puis à partir du 12 novembre à Bordeaux et Marseille, et sans doute une semaine plus tard à Rennes, selon les annonces de la SNCF. Ces centres pourraient s’étendre à d’autres métropoles si l’expérience s’avère concluante.

« On se donne tout le loisir d’étendre ce dispositif à l’ensemble du territoire si ces premiers centres donnent satisfaction », a indiqué Carole Tabourot, directrice de l’expérience clients de SNCF Gares & Connexions, à l’AFP. Installées par la société Loxamed, ces unités mobiles de dépistage installées dans des conteneurs de chantier de 15 mètres carrés pourront tester jusqu’à 200 personnes par jour, de 09 heures à 17 heures du lundi au samedi.

Des tests gratuits pour tous

Des tests RT-PCR gratuits seront réalisés sur deux créneaux et en fonction des profils : les cas symptomatiques et cas contacts sont invités à venir le matin, les autres profils peuvent en bénéficier l’après-midi. Avant cela, il faudra prendre obligatoirement rendez-vous en ligne sur le site de Loxamed.

Les résultats sont promis dans les 24 à 72 heures. Si le test est négatif, le patient recevra un SMS l’invitant à prendre connaissance de son résultat de test sur le site de TeleDok. En cas de résultat positif, il sera rappelé par un médecin de TeleDok qui assure l’annonce du résultat et l’accompagnement médical.

« À partir du moment où quelqu’un est infecté, on considère que c’est un patient, qu’il est malade, et donc que la prise en charge doit être faite par un médecin. Il est appelé par un médecin qui lui donne les premières indications pour le rassurer […] et qui amorce une première consultation », a indiqué le président de Loxamed, Arnaud Molinié, à Ouest-France.

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