- Deux programmes animaliers ont été mis en ligne récemment sur Netflix : « Cat People », une nouvelle série documentaire sur les chats, et la saison 2 de « Dogs ».
- Ces séries partagent le même producteur, Glen Zipper, et cette volonté de prouver que chats et chiens sont tout autant les meilleurs amis de l’homme.
- « 20 Minutes » arbitre le match entre les deux programmes.
D’un côté, des boules de poils un peu pataudes et attendrissantes, pourvus d’un amour inconditionnel pour les êtres humains. De l’autre, des créatures soyeuses et élégantes, dotées d’un fort potentiel machiavélique. Et toujours ce clivage insoluble qui divise l’humanité en deux : les pro-chiens contre les pro-chats. Netflix ne s’est pas risqué à prendre parti.
La plateforme a mis en ligne, début juin, Cat People, une nouvelle série documentaire en six épisodes de 30 minutes autour des
matous. Le 7 juillet, c’est la saison 2 de Dogs, avec quatre épisodes de 50 minutes sur les
toutous, qui a été proposée aux abonnés. Ces programmes partagent le même producteur, Glen Zipper, et cette volonté de prouver que chats et chiens sont tout autant les meilleurs amis de l’homme – n’en déplaise aux chevaux, loutres et autres cochons d’Inde.
Mais si l’expression « être comme chien et chat » est si bien ancrée dans le langage populaire, ce n’est pas pour rien : il faut choisir son camp. C’est l’un ou l’autre, question d’affinités. 20 Minutes, n’écoutant que son courage, arbitre le match entre Cat People et Dogs. (Aucun animal n’a été blessé dans la rédaction de cet article).
Premier round : le potentiel choupinours
Craquer devant ces adorables boules de poils et crever d’envie d’en adopter une (même si on y est allergique), est quand même l’objectif premier de tout bon docu sur le sujet. Et c’est un peu le point faible de Cat People. Le regard se concentre moins sur les minous que sur les passionnés de chats qui vivent à leurs côtés. Des histoires attendrissantes certes, mais beaucoup moins foudroyantes que le regard hypnotique d’un bébé chat. On aurait peut-être aimé une série un peu plus racoleuse, avec un pourcentage plus élevé de chatons à l’écran.
Concernant Dogs, le programme s’intéresse lui aussi aux relations que certaines personnes peuvent nouer avec des cabots. Ils y racontent leurs vies à travers celles de leurs compagnons à quatre pattes, et forcément, on en ressort également avec l’idée que la vie aurait plus de saveur avec un magnifique Golden Retriever à ses côtés (ayez tout de même en tête qu’un chiot n’est pas la solution à vos problèmes). Sans oublier un quota assez satisfaisant de séquences de chiots duveteux à souhait.
Un point pour Dogs.
Deuxième round : le potentiel fun
C’était couru d’avance, mais oui, il faut se faire à l’idée que les chats sont beaucoup plus distrayants que les chiens. Et c’est peut-être d’autant plus le cas dans Cat people, où leurs compagnons à deux pattes leur volent carrément la vedette. A l’image de Moshow, « The Cat Rapper », un rappeur qui rappe sur les chats et avec ses chats, baptisés « Dj Ravioli » ou encore « Lil’ Parmesan ». Chaque épisode donne à voir des histoires toutes plus folles les unes que les autres, avec parfois une petite touche de malaise assez fascinante.
Dogs est beaucoup moins divertissante. A commencer par le montage particulièrement lent et un poil cucul. Puis le sujet, évidemment. On ne va pas se mentir, les chiens sont sympathiques, bourrés d’amour et touchants de maladresse, mais pour ce qui est du lol, les chats boxent tout de même dans une autre catégorie.
Le point revient bien entendu à Cat People.
Troisième round : le potentiel larmes
Critère rempli pour Dogs, qui, à chaque épisode, offre des histoires d’amitié bouleversantes entre hommes et cabots. A l’image de Butler Blue III, un bouledogue mascotte d’une université américaine qui prend sa retraite alors que son maître doit subir une greffe de rein. Alors oui, on ne peut pas reprocher au programme de manquer de pathos… Mais c’est au moins la garantie de verser sa petite larme et d’oublier quelques minutes sa misérable petite vie.
Si Cat People ne s’inscrit clairement pas dans la même veine dramatique, la série n’en est pas moins émouvante. On se prend notamment d’affection pour l’artiste japonaise Sashi, qui trouve un sens à sa vie en confectionnant des portraits en 3D de chats. Ça peut paraître bizarre oui, mais son travail vaut le détour et sa quête existentielle est particulièrement touchante.
On donne quand même le point à Dogs qui se donne à fond pour faire pleurer.
Verdict
Force est de constater que la victoire revient à Dogs. La recette est efficace, même si on peut lui reprocher un certain manque d’originalité. Ce qui n’est pas le cas de Cat People, beaucoup plus captivant, nous faisant même oublier son trop peu de mignonnerie. On lui accorde finalement deux point supplémentaires, pour le coup de coeur, et pour le fait qu’il prouve qu’on n’est jamais déçu par les chats.
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