La situation va-t-elle enfin se rétablir complètement du côté de Hollywood ? Suite à la sortie de crise mardi des scénaristes représentés par la Writers Guild of America, après une grève de 146 jours, les principaux négociateurs de SAG-AFTRA et de l’Alliance des producteurs de cinéma et de télévision prévoient de retourner à la table des négociations le lundi 2 octobre.

Duncan Crabtree Ireland, responsable des négociations à la SAG-AFTRA, et Fran Drescher, connue pour son rôle dans Une Nounou d’enfer mais surtout présidente du syndicat, s’apprêtent donc à renouer le dialogue avec les producteurs. Les contacts ont d’ailleurs commencé immédiatement après que les scénaristes ont conclu leur un accord de principe.

Efficace

La grève des acteurs, entamée le 14 juillet, aura en tout cas fait beaucoup de dégâts, de nombreuses stars américaines ayant disparu des tapis rouges et des circuits de promo. Quelques projets cinématographiques et télévisuels chanceux ont bénéficié d’un accord intérimaire SAG-AFTRA pour poursuivre les tournages ou permettre aux stars d’assurer la promo de leurs films, comme Priscilla de Sofia Coppola.

En chiffre, le coût de la grève pour les grands studios prouve qu’un arrêt de travail est efficace. Ainsi, Warner a évalué ses pertes entre 300 millions et 500 millions de dollars sur l’année.

Le tour aux jeux vidéo

Mais alors que la situation semble s’apaiser, ce sont dix grandes sociétés de jeux vidéo qui se mettent à leur tour à l’arrêt. Lundi, Duncan Crabtree Ireland a indiqué : « Après cinq cycles de négociations, il est devenu tout à fait clair que les sociétés de jeux vidéo ne sont pas disposées à s’engager de manière significative sur les questions essentielles : une rémunération inférieure à l’inflation, l’utilisation non réglementée de l’intelligence artificielle et la sécurité ».

Une nouvelle bataille pour les acteurs et actrices du monde du jeu vidéo.

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