Devant un hémicycle bondé, Élisabeth Borne a dévoilé la feuille de route de son gouvernement, sans parvenir à convaincre certains des députés. Sur BFM TV, Jean-Luc Mélenchon l’accuse de contribuer activement au chaos politique actuel.
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À l’Assemblée nationale, mercredi 6 juillet, le baptême du feu d’Élisabeth Borne a fait des étincelles. Son discours de politique générale semble n’avoir fait que raviver les hostilités à son égard. Chef de file de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), Jean-Luc Mélenchon a une nouvelle fois témoigné de son aversion envers la Première ministre, à la sortie de l’hémicycle. Sur BFM TV, l’Insoumis a blâmé la cheffe du gouvernement, qui suspecte les élus de la coalition de gauche de vouloir semer le « désordre« . « Le désordre et l’instabilité ne sont pas des options, en effet. Le désordre, c’est elle. L’instabilité, c’est elle. C’est ce gouvernement qui est incapable de faire ce que, n’importe quel gouvernement de droite ou de gauche dans toute l’Europe, arrive à faire« , a répondu avec agacement celui qui se rêvait à Matignon.
« En Espagne, en Belgique, en Allemagne… Dans tous les pays où un parti n’a pas eu à lui tout seul la majorité absolue, ils ont réussi à faire une coalition. Redites-moi pourquoi madame Borne n’est pas capable de faire ce qu’a fait en son temps madame Merkel ou d’autres ?« , a déploré Jean-Luc Mélenchon à l’antenne. Il rappelle qu’il n’y a pas de majorité, pas de cohabitation, ce qui n’est « pas démocratique« .
Jean-Luc Mélenchon à propos d'Élisabeth Borne: "Le désordre c'est elle, l'instabilité c'est elle" pic.twitter.com/RRnniHz3M3
« Nous n’allons pas bloquer »
« Pendant des mois, on va voir Les Républicains et LREM discuter devant tout le monde pour espérer grappiller des voix« , prophétise le fondateur du parti LFI. Pour lui, l’intégrité de ses élus n’est pas à vendre : Jean-Luc Mélenchon et ses sympathisants garderont le cap promis durant la campagne électorale des législatives. « Il ne faut pas nous demander de voter la retraite à 65 ans, après qu’on ait été tous élus pour faire la retraite à 60 ans. Dire qu’on va bloquer… Non, nous n’allons pas bloquer, nous allons respecter le mandat pour lequel nous avons été élus« , a-t-il assuré. Au Palais Bourbon, les querelles politiques n’ont pas fini de troubler le travail des députés.
Crédits photos : Capture d’écran BFM TV
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