INTERVIEW – Samedi 21 novembre 2020, à 21h05, France 3 diffuse un épisode de la série Mongeville. Les téléspectateurs vont y découvrir Laurence Boccolini dans le personnage d’Ingrid Mercourt, commandante des pompiers. L’animatrice de 57 ans s’est confiée à Femme Actuelle sur ce tournage et sur ses projets.

  • Laurence Boccolini

France 3 diffuse le 21 novembre 2020, à 21h05, un épisode inédit de la série Mongeville dans lequel apparaît Laurence Boccolini. Elle incarne Ingrid Mercourt, une commandante d’une caserne de pompiers. L’animatrice de 57 ans a accordé une interview à Femme Actuelle dans laquelle elle revient sur les coulisses de ce tournage et sur ses projets à venir.

Femme Actuelle : Vous interprétez le rôle d’Ingrid Mercourt, commandante des pompiers, dans l’épisode « Écran de fumée » de Mongeville. Quel effet cela vous a-t-il fait de porter l’uniforme ?
Laurence Boccolini :
Je n’avais jamais porté l’uniforme de pompier. C’était quelque chose de très nouveau pour moi. J’étais très fière de porter ce bel uniforme. En plus, j’étais en commandante.

Que vous a dit votre fille Willow en vous voyant en tenue de pompier ?
L.B. :
Elle ne m’a pas vue car le tournage se déroulait à Lyon. Pour elle, je vais jouer, donc que je sois en licorne ou en pompier, ça ne change pas grand chose. Mais elle préfère la licorne.

Le personnage que vous incarnez est une femme à la forte personnalité, dans un milieu d’hommes. Avez-vous des points communs avec elle ?
L.B. :
Je ne me suis pas posée la question. Effectivement, on pourrait avoir des points communs. J’ai aussi dirigé des équipes. Attention, il n’y a pas que des hommes à la caserne. Mon personnage est une femme qui a connu des drames dans sa vie, qui essaie d’être juste et forte. Elle a du caractère mais aussi de l’empathie. C’est vrai qu’on n’est pas très éloignée. Je suis un peu moins militaire qu’elle !

« Francis Perrin est un comédien extraordinaire »

Comment s’est passé le tournage avec Francis Perrin ?
L.B. :
Génial ! Francis est un Versaillais comme moi. Je le connais depuis longtemps. Il a dirigé l’un des plus beaux théâtres, le théâtre Montansier, à Versailles. J’y ai dansé plus jeune. Il n’habitait pas loin de chez moi. C’est un comédien extraordinaire. Quand vous jouez avec lui, il vous apprend. Je ne suis pas une comédienne professionnelle. Tout ce que je peux voler chez les autres, je le vole. Donc, c’était important à chaque fois d’avoir son regard. Il me disait « c’est bien« , j’étais très fière. C’est génial de tourner avec lui. Il est d’un calme olympien. Et surtout, il a l’œil qui rigole tout le temps. C’est de la dentelle !

Le tournage a eu lieu dans une vraie caserne de pompiers à Lyon Confluence. Des pompiers ont-ils fait de la figuration ?
L.B. :
Bien sûr. Une majorité des pompiers que l’on voit dans le téléfilm sont de vrais pompiers. C’est une caserne qui était en opération. De temps en temps, il fallait s’arrêter pour que les véhicules sortent. Ce qui m’a beaucoup touché c’est de voir leur vie. Ils ont des endroits où ils se détendent un peu. Et parfois, vous avez les enfants qui arrivent en pyjama et qui ont le droit d’aller voir leur papa pour leur faire un bisou.

Comment vous êtes-vous préparée au rôle de pompier ?
L.B. :
On a vraiment été immergé chez les pompiers de Lyon Confluence. Ils nous ont super bien accueillis. Je ne voulais plus partir ! Les femmes pompiers m’ont appris à faire le garde-à-vous. J’étais nulle ! Ça a beaucoup fait rire les pompiers. J’avais un référent qui me disait comment me comporter. Il y a plein de codes. Bien porter la tenue, mettre les galons dans le bon sens. Je les mettais tout le temps à l’envers. Je suis en totale admiration devant eux.

Vous-même avez été victime d’un accident de la route où des pompiers sont intervenus…
L.B. :
Oui, entre autres. Je dis aux gens qui caillassent les pompiers, que c’est une aberration totale. Je leur dis : « vous verrez le jour où votre maman va tomber et se blesser, vous serez content qu’ils viennent.” Moi, j’ai adoré les pompiers qui m’ont désincarcérée et qui m’ont tenu la main jusqu’à l’hôpital. Je n’oublierai jamais.

« Depuis cette année, j’ai un agent »

Vous n’aviez pas joué depuis 2012, notamment depuis la série Mademoiselle Joubert dont vous étiez le personnage principal. Et cette année, on peut vous retrouver dans Joséphine Ange-gardien et dans Mongeville. Pourquoi cette longue période sans tourner ?
L.B. :
On m’a beaucoup proposé de théâtre. Mais je ne souhaite pas en faire parce que je ne me sens pas comédienne de théâtre. Je n’ai pas ce talent-là. En fait, je n’avais pas d’agent. Je ne me suis pas vraiment posé la question de savoir si j’en avais besoin d’un ou pas. Et on m’a fait comprendre que pour les castings c’est plus pratique, parce que lui va savoir quand un casting peut me correspondre. Depuis cette année, j’ai un agent. Mais je n’ai pas tourné aussi par manque de propositions. Après, je ne me considère pas comme une comédienne qui doit jouer tout le temps. Donc, quand ça arrive, je suis contente.

A priori, si vous avez maintenant un agent, vous risquez d’avoir plus de propositions ?
L.B. :
Oui, mais disons que je ne peux pas faire de rôle récurrent tous les jours parce que j’ai tout de même beaucoup de travail à faire. C’est compliqué. Il faut se ménager des petites plages de tournage. Le but n’étant pas que de faire de la comédie non plus.

En parlant de tournage, comment cela se passe pour les émissions que vous présentez sur France 2 ?
L.B. :
On a fait une salve de Mot de passe et une salve de Un mot peut en cacher un autre. On va recommencer en décembre une salve de Mot de passe et ainsi de suite. Entre les deux, on a eu le prime des comiques préférés des Français, on en a bouclé un autre hier. On a d’autres projets à venir. Je ne chôme pas et je suis bien contente.

« Ma priorité avant tout, c’est ma fille Willow »

Effectivement, cela semble difficile de caser un tournage d’un téléfilm ou d’un film…
L.B. :
On peut caser un tournage de fiction qui dure une dizaine de jours entre deux enregistrements télé. Mais si vous êtes un récurrent sur une série quotidienne, en plus ailleurs qu’à Paris, c’est difficile. Et ma priorité avant tout, c’est ma fille. Je ne veux jamais me priver de rentrer le soir. Par ailleurs, on est en train de développer des choses dont je ne peux pas vous parler encore. Je suis toujours très fière quand il y a des auteurs qui me disent : « on est en train d’écrire une fiction, est-ce qu’on peut citer votre nom ?« 

Animatrice, chanteuse, comédienne, vous savez tout faire. Si vous deviez n’en choisir qu’un, quel serait votre choix ?
L.B. :
Oh non, je ne sais pas tout faire ! Je ne sais pas faire, par exemple, du patin à roulettes. Il y a plein de trucs que je ne sais pas faire. Pour répondre à votre question, je ne sais pas. Tout ça est arrivé à des âges différents. C’est comme si vous me demandiez de choisir un âge. On ne peut pas choisir. Je suis plutôt dans l’esprit anglo-saxon de ce travail « artistique » qui est que, plus vous savez faire de choses, plus vous êtes intéressants pour les anglo-saxons. Et en France, plus vous savez faire de choses, plus ça vous dessert.

Allez-vous regarder Mongeville samedi soir en famille ?
L.B. :
Non ! Je ne me regarde jamais. Le pire qu’on puisse me faire, ce sont les copains qui me disent « oh, tu passes à la télé, on va venir chez toi et on va tous le regarder ensemble« . J’ai horreur de ça !

Mais si votre fille Willow vous le demande ?
L.B. :
Pour lui faire plaisir, cela peut arriver des fois. Mais j’essaie de ne pas regarder. Je fais semblant. Je n’aime pas me voir parce que je suis très critique. Après, ça me met le moral à zéro. Je ne me donne pas beaucoup de crédit. Donc, non, je ne regarderai pas Mongeville à la télé. Et si ma fille veut le voir, elle le fera en replay. Mais, c’est un drame tout de même. Je ne suis pas sûre qu’elle aurait envie. Elle est un peu jeune.

A lire aussi : Lorie Pester : sa vie de maman, sa rencontre avec Jean-Jacques Goldman, les paris avec son coiffeur… elle nous dit tout ! – EXCLU

Source: Lire L’Article Complet