Ce 10 septembre, invité sur le plateau de Quotidien, Nicolas Sarkozy a fait une confidence à Yann Barthès.
Tandis qu’on a appris cette semaine que Jean Dujardin allait bientôt interpréter Nicolas Sarkozy à l’écran, l’ancien président de la République continue sa tournée des médias, imperturbable, en cette rentrée littéraire. Cette été, le mari de Carla Bruni a sorti un nouveau livre : « le Temps des tempêtes ». Et s’il n’a pas encore révélé quelles étaient ses intentions pour la prochaine élection présidentielle, il a accepté de revenir sur la sienne, en 2007.
Pris d’une infection à la gorge
C’était ce 10 septembre, sur le plateau de Quotidien. Face à Yann Barthès, l’homme politique a raconté qu’aux prémices de son mandat, il avait eu un grave pépin de santé, qui l’avait obligé à être hospitalisé. Lui qui est sur le point de partir au Maroc rencontrer le roi Mohammed VI souffre de maux de gorge. Un médecin l’ausculte et le somme de lever le pied.
Nicolas Sarkozy se souvient : « Il me regarde, je vois qu’il devient blanc et il me dit ‘je vous envoie au Val-de-Grâce tout de suite' ». Il a un phlegmon à la gorge qu’il doit urgemment soigner. Pour se débarrasser de l’infection, il doit être opéré. Problème : il ne veut pas annuler sa visite au Maroc pour raison de santé. « Personne ne l’aurait cru » assure-t-il.
C’est pourquoi, Nicolas Sarkozy prend une décision rapide : « Je dis au médecin qu’il faut m’opérer tout de suite, il me répond ‘mais je vais vous faire mal’, je lui dis faites votre boulot je fais le mien, je suis entré sur mes deux jambes je sors sur mes deux jambes ».
Personne n’en a rien su parce que…
Et finalement, après deux intervention, l’ex chef de l’Etat s’était rendu à son voyage. En coulisses, on connaissait la réalité de sa santé : il était très diminué et avait un cathéter dans le bras. Heureusement, le grand public n’y verra que du feu, grâce à un habile subterfuge. « Dans l’avion je dis à la personne qui me maquillait ‘force sur le maquillage, force vraiment’, parce que j’étais livide » raconte Nicolas Sarkozy.
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