Ce vendredi 21 août, Natasha St-Pier fera partie des « profilers » dans le deuxième numéro de Good Singers, diffusé sur TF1. En parallèle, la chanteuse a signé son grand retour musical, avec un nouvel album spirituel, intitulé « Croire ». Pour Gala, elle a accepté de se confier sur ses projets, mais également sur sa vie de maman.
C’est ce qu’on appelle un retour en grande pompe. Ce vendredi 21 août, les téléspectateurs de TF1 retrouveront Natasha St-Pier, aux côtés de Kendji Girac et Fred Testot, dans un nouveau numéro de l’émission Good Singers, présentée par Jarry. En plus de jouer les enquêtrices sur le petit écran, la chanteuse canadienne, qui a été inspirée par Thérèse de Lisieux, a dévoilé le 14 août dernier un nouvel album spirituel, intitulé Croire. Elle y évoque les femmes qui ont marqué sa vie, à l’instar de Mère Theresa et Marie, mais également la maternité. Un sujet qui compte beaucoup pour Natasha St-Pier, elle-même maman d’un petit garçon atteint d’une malformation cardiaque et opéré à coeur ouvert quelques mois après sa naissance. Pour Gala, elle est revenue sur ses différentes actualités et a donné des nouvelles de son fils Bixente.
Gala : Ce vendredi 21 août, vous ferez partie des enquêteurs dans l’émission « Good Singers ». Qu’est-ce qui vous a séduit dans ce concept ? Natasha St-Pier : Déjà, j’étais contente d’y aller parce que c’est animé par Jarry et que je l’aime beaucoup. J’avais déjà pu le voir à l’antenne dans Mask Singer, qu’on avait fait ensemble. Good Singers, j’étais très contente de pouvoir y participer pour le revoir, mais aussi parce que c’est un concept assez intéressant. J’ai adoré !
Gala : Comment se sent-on lorsqu’on doit juger de parfaits inconnus ?Natasha St-Pier : Au début, je me suis demandée si on allait se moquer des gens, parce qu’il y en a qui chantent bien, d’autres qui chantent moins bien. Il faut qu’on sache qui sont les vrais chanteurs, qui sont les faux… Quand on arrive sur le plateau, on n’a pas énormément d’indications. Ce que je peux dire, c’est que l’effet de surprise est là ! C’était très bon enfant, il n’y a pas de méchanceté.
Gala : Qu’est-ce qui vous a plu dans ce rôle d’enquêtrice ?
Natasha St-Pier : Déjà, on se rend compte que malheureusement, on a plein de stéréotypes… Je vois une fille qui se tient bien, qui a les mains au niveau du diaphragme, je me dis : ‘elle, elle doit être chanteuse’ et en fait, n’est pas mentaliste qui veut !
Gala : Le 14 août dernier, est sorti votre album « Croire » dans lequel vous parlez des femmes qui vous ont inspirée, mais aussi de la maternité. Qu’a-t-elle changé pour vous ?Natasha St-Pier : Pas mal de choses. La maternité m’a rendue plus humaine, moins robot. J’étais quelqu’un de très Nord-américain, axée sur la performance, l’accomplissement, quelque chose de très cartésien. Avoir un enfant, c’est tout sauf cartésien. C’est une perpétuelle adaptation à des situations qu’on n’aurait jamais cru vivre. Moi ça m’a donné beaucoup plus de compassion, de compréhension, d’humanité.
Gala : Dans la chanson « Être mère », vous dites « être mère, c’est de préparer sa Terre pour un enfant ». Vous, qu’avez-vous envie de laisser à votre fils Bixente ?Natasha St-Pier : J’aurais envie de lui laisser un monde beaucoup plus beau que ce qui se prépare. C’est assez complexe d’imaginer que nos enfants risquent d’être la première génération à moins bien réussir. Si c’est moins bien réussir financièrement, j’ai envie de lui donner des armes pour apprécier ce qu’est la vie autrement que dans la réussite sociale.
Gala : Dans cet album, il y a une chanson baptisée « Mon cœur sera ton cœur », qui est une déclaration d’amour à votre petit garçon. Il paraît qu’il connaît déjà les paroles par cœur… Natasha St-Pier : Oui, il la chantonne de temps en temps ! J’ai essayé de le filmer en cachette parce qu’il jouait et il chantait la chanson, mais je n’ai pas réussi… Chaque fois que j’essaie de le filmer, il s’en aperçoit et il s’arrête de chanter. Il connaît par cœur la chanson, il l’aime, il sait que c’est la nôtre.
« Mon fils est en pleine forme »
Gala : Dans le clip de cette chanson, vous dévoilez des images d’archives, une partie plus intime de votre vie… Pourquoi ce choix ?Natasha St-Pier : Je travaille entre autres pour une association, Petit cœur de beurre, et il faut savoir qu’il y a un enfant sur cent qui vit avec une cardiopathie congénitale en France, donc c’est énorme. J’avais envie de donner espoir aux familles qui traversent ça, de monter qu’on peut avoir une vie totalement normale, ou presque. Je me suis fait une archive vidéo qui va rester un beau souvenir personnel.
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Gala : Comment va votre fils Bixente aujourd’hui ?Natasha St-Pier : Il est en pleine forme ! Il est considéré comme en « cure complète », il a encore un problème à sa valve pulmonaire mais il est suivi. Il peut vivre jusqu’à 90 ans dans cet état là, sans aucun problème. Il suffit juste de voir son cardiologue une fois par an.
« Les gens, qu’ils soient croyants ou laïques, portent plus attention aux textes dans les églises »
Gala : A partir du 4 septembre, vous reprendrez votre tournée dans les églises de France, Suisse et Belgique. Pourquoi avoir choisi ce type de lieu ?Natasha St-Pier : Au départ, je chantais les textes de Thérèse de Lisieux et j’avais envie de le faire dans des églises parce que j’avais l’impression qu’ils allaient mieux raisonner. En le faisant, je me suis aperçue que les gens, qu’ils soient croyants ou laïques, portaient plus attention aux textes dans les églises. Ce type de lieu apaise les gens et leur permet d’écouter les chansons, de les comprendre différemment.
Gala : On a l’impression que depuis quelques années, vous avez pris plus de recul par rapport à votre carrière. En parallèle de la musique, vous êtes d’ailleurs devenue professeure de yoga… Natasha St-Pier : Quand on est dans la vingtaine ou dans la trentaine, on est vraiment en construction professionnelle, quel que soit notre métier. Et puis, il arrive un âge où on s’est prouvé à soi-même certaines choses et on est plus à la recherche de ça. Aujourd’hui, je ne suis plus en train d’essayer de me prouver des choses à moi-même, mais de trouver les bons compromis pour faire ce métier et avoir une vie à côté qui m’épanouit aussi. Effectivement, j’enseigne le yoga en France et au Canada. C’est une forme de représentation aussi, parce que je suis devant des gens, mais complètement différente (rires) !
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