Dans « Bernard Tapie, Leçons de vie, de mort et d’amour », paru le 10 juin, Franz-Olivier Giesbert évoque l’amour de l’homme d’affaires pour les chiens. Surtout un certain Boboy, qui l’a accompagné lors de son combat contre le cancer.
Les chiens sont les meilleurs amis de l’homme. Ce n’est pas Bernard Tapie qui dira le contraire. Dans l’ouvrage Leçons de vie, de mort et d’amour que lui a consacré Franz-Olivier Giesbert, paru le 10 juin, on apprend que l’homme d’affaires est un amoureux des compagnons à quatre pattes. Surtout un dénommé Boboy, à qui il doit beaucoup face à la maladie. « Boboy préférait ma femme, mais du jour où il a senti que j’étais affaibli, il a commencé à s’occuper de moi, et pas qu’un peu », a expliqué Bernard Tapie, qui a échappé à l’expulsion avec sa compagne.
L’homme politique affirme que la présence de ce cane corso, une race de gros chiens au poil court généralement utilisés comme chiens de ferme ou de défense, a grandement contribué à son bien-être. « Après l’opération de l’estomac et de l’œsophage, chaque fois que j’avais des coups de pompe, il se couchait près de moi sur le canapé, je le prenais dans les bras et, un quart d’heure après, j’avais retrouvé la forme, l’énergie », a-t-il affirmé.
Un combat contre le cancer depuis trois ans
Bernard Tapie garde une place toute particulière pour ce chien dans son cœur : « Tous les week-ends, je vais me recueillir sur sa tombe, dans notre maison de campagne. Quelques pierres avec une plaque dessus. » Un hommage régulier rendu par l’homme politique à celui qui a apporté un peu de douceur dans cette période difficile qu’il traverse encore aujourd’hui. Depuis près de trois ans, Bernard Tapie se bat contre un double cancer de l’œsophage et de l’estomac. D’après son fils, Laurent Tapie, il a également déclaré « une tumeur au cerveau, deux dans les reins et dans l’abdomen ». Très admiratif de la force de vie de son ami, Franz-Olivier Giesbert avait déclaré au micro de RTL : « C’est ce qui me fascine, sa volonté. Il ne lâche pas l’affaire, face au cancer, face aux ennuis judiciaires, il est toujours là et il se bat. » L’homme politique est actuellement engagé dans un litige pour « escroquerie » qui l’oppose au Crédit Lyonnais autour de la vente d’Adidas. Durant son procès en appel, l’Etat a demandé près de 600 000 euros en réparation.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Pierre Perusseau / Bestimage
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