Elle parle, pour la première fois depuis la mort de son mari Jacques Chirac et se confie dans une lettre émouvante.
Bernadette Chirac était absente de la cérémonie rendue en la mémoire de son mari Jacques Chirac à l’Église Saint-Sulpice le 30 octobre dernier. À la surprise générale, l’ancienne première dame a préféré se reposer, très affaiblie et affectée par la disparition de l’amour de sa vie. Il y a quelques mois, l’écrivain Erwan L’Eléouet, qui avait pu faire sa rencontre, l’avait décrite comme une femme « fatiguée » et « fragile ». Un état qui n’a fait qu’empirer avec les soucis de santé de Jacques Chirac et son décès à l’âge de 86 ans le 26 septembre dernier.
Un proche du clan a même avoué à nos confrères du Parisien qu’elle n’était plus la femme qu’ils avaient tous connue avant d’ajouter : « les familiers des lieux la décrivent muette, réfugiée dans la paix du silence, depuis près de six mois ». Récemment, c’était au tour de Stéphane Bern d’être alarmé sur l’état de Bernadette Chirac : « elle est très fragilisée. J’ai eu des échos des Pinault, qui sont allés lui rendre visite et qui sont des amis très proches. Et elle est très fragile, il faut le dire. Donc elle ne peut pas être présente ce matin » a-t-il confié sur les ondes de RTL.
Ses premiers mots depuis la mort de Jacques Chirac
C’est par écrit que la veuve a décidé de sortir du silence dans une lettre transmise au maire de Cannes, David Lisnard et publiée par Nice Matin. On peut lire : « c’est avec une très vive émotion que j’ai reçu le registre de condoléances mis, grâce à vous, à la disposition des habitants de Cannes », a-t-elle d’abord écrit. « Au moment où ma famille et moi-même sommes si douloureusement éprouvés par le décès de Jacques, ces marques d’affection, d’amitié et de fidélité nous vont droit au cœur ».
Elle continue de remercier toutes celles et ceux qui ont eu une pensée pour elle et ses proches : « je vous serais infiniment reconnaissante d’être mon interprète, auprès de toutes celles et de tous ceux qui nous ont ainsi exprimé leur soutien, pour leur dire combien la douceur de leurs mots nous touche profondément ».
Elle a fini par s’adresser au maire de Cannes : « à vous, monsieur le maire, qui avez, à titre personnel, joint vos condoléances, sachez que vos propos élogieux au sujet de mon mari et de son action nous ont extrêmement émus et qu’ils nous sont d’un grand réconfort. Trouvez ici l’expression de notre très grande gratitude ». Et comme toujours, même dans les pires moments, Bernadette reste digne et classe, bravo Madame.
Constance Therapy
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