Sur le plateau des Grandes Gueules, ce lundi 30 août, Barbara Lefebvre a évoqué le pass sanitaire. Pour l’institutrice et chroniqueuse, il s’agit d’une stratégie de la peur mise en place par le gouvernement.
Le ton est monté sur le plateau de l’émission Les Grandes Gueules ce lundi 30 août. En cette rentrée, il était évidemment question du pass sanitaire, qui cristallise actuellement tous les débats. Invitée dans l’émission, Barbara Lefebvre, connue pour son franc parler, a dénoncé une politique de la peur mise en place par le gouvernement. « Quand vous conduisez une politique de la peur, parce que j’ai encore entendu le président de la République : il faut avoir peur du virus mais pas peur du vaccin, et il ne faudrait pas ne pas avoir peur du tout ? » a-t-elle interrogé. Pour elle, il faut comprendre la situation dans laquelle on est et ne pas devoir accepter des risques.
« Comment on peut dire, il faut avoir peur du virus ? Mais oui, il faut aussi avoir peur de la résistance aux antibiotiques. Je vais vous dire, moi j’ai plus peur d’un staphylocoque doré, hyper résistant aux antibiotiques et que ça m’oblige à ce que l’on me coupe une jambe, j’ai plus peur d’un staphylocoque chopé à l’hôpital que du Covid. Après chacun ses hiérarchies ! Mais moi il y a d’autres maladies qui me font plus peur que le Covid. » Une stratégie de la peur qui conduit irrémédiablement selon elle, à la docilité de la population française.
? #Passsanitaire : une stratégie de la peur par le gouvernement ?
Barbara Lefebvre : "J'ai plus peur d'un staphylocoque doré que du #Covid19 !"#GGRMC pic.twitter.com/4UOnqxb4m2
Le 9 août dernier, Barbara Lefebvre avait déjà fait entendre sa voix. L’institutrice et chroniqueuse avait déploré que le pass sanitaire soit devenu un « objet politique » qui rendait la vaccination obligatoire.
Le 29 août dernier, Gabriel Attal a voulu répondre à tous les opposants à cet outil. « On n’est pas fétichiste du pass sanitaire », a-t-il souligné, « Personne n’aime le pass sanitaire. Si on pouvait ne pas avoir de pass sanitaire, on n’aurait pas de pass sanitaire. Dans un monde idéal, il n’y aurait pas de pass sanitaire, mais il n’y aurait pas de virus non plus. » Le porte-parole du gouvernement a souligné qu’il avait été créé pour éviter une fermeture du pays, et permettre à des lieux de rester ouverts.
Crédits photos : Capture RMC Story
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