Breton Tarrant, responsable de la mort de 51 personnes lors de l’attaque des deux mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande vient d’être condamné à la prison à perpétuité.
Souvenez-vous. En mars 2019 éclataient deux fusillades meurtrières dans la ville de Christchurch. 51 personnes mourraient sous les balles de Brenton Tarrant, un suprémaciste blanc. L’homme s’est introduit de 29 ans dans deux mosquées où des fidèles musulmans priaient.
Aujourd’hui, c’est un immense soulagement pour les familles des victimes : le criminel terminera ses jours derrières les barreaux.
Il revient à la Cour d’apporter une réponse de rejet catégorique face à des malfaisances aussi haineuses.
Confirmait le magistrat en charge du lourd dossier.
Une prise de conscience nationale
Après cet acte haineux, la Nouvelle-Zélande a montré une grande solidarité envers la communauté musulmane, mais le gouvernement a surtout pris des mesures immédiates concernant les armes à feu : la législation a été durcie, les armes semi-automatiques de type militaires ont été interdites à la possession par des civils, et un programme de rachat des armes a été lancé.
Plus de 10 000 armes à feu rendues
Le gouvernement néo-zélandais permet en effet aux citoyens qui le souhaitent de vendre les armes en leur possession au gouvernement, qui s’engage à les racheter à 95 % du prix d’achat d’origine. Ce programme montre des résultats encourageants pour l’instant, puisque plus de 10 000 armes à feu ont été récupérées par les autorités.
Until today I was one of the New Zealanders who owned a semi-automatic rifle. On the farm they are a useful tool in some circumstances, but my convenience doesn’t outweigh the risk of misuse.
We don’t need these in our country.
We have make sure it’s #NeverAgainpic.twitter.com/crLCQrOuLc
Dans un tweet ci-dessus, un Néo-zélandais nommé John Hart publie le certificat de destruction de son arme à feu, qu’il a volontairement rendu à la police. Il possédait un pistolet semi-automatique.
Lorsque les particuliers se présentent pour donner leurs dispositifs, aucune question n’est posée que ce soit sur le permis de port de l’arme ou bien sur les conditions d’achat. Le but est de rendre la démarche la plus simple possible, et celle-ci est très suivie par la population, encore traumatisée par l’attentat.
Le port d’armes est encore légal en Nouvelle-Zélande, et on estime à 1,5 million le nombre d’armes à feu en circulation dans le pays.
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