Une jeune militaire qui déclare avoir été victime de violences sexuelles dans l’enceinte de l’Élysée, a porté plainte le 1er juillet 2021, selon les informations de Libération confirmées par l’AFP et franceinfo. Une information judiciaire a été ouverte le 12 juillet.
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Cette affaire risque de faire trembler l’Élysée. Selon les informations de Libération confirmées par l’AFP et franceinfo vendredi 12 novembre 2021, une enquête judiciaire a été ouverte après une accusation de viol au palais présidentiel. Une jeune militaire, qui déclare avoir été victime de violences sexuelles dans les locaux ultra-sécurisés de l’état-major particulier du chef de l’État, rue de l’Élysée, a porté plainte le 1er juillet 2021 au commissariat du 8e arrondissement de Paris. Les faits se seraient déroulés le jour-même, après un pot de départ organisé pour célébrer la mutation de trois collaborateurs du président de la République Emmanuel Macron.
Après un bref discours et quelques échanges avec ses convives, le chef de l’État a quitté les lieux aux alentours de 22 heures, laissant place à une ambiance plus arrosée, rapporte Libération. C’est en fin de soirée que la plaignante aurait été agressée sexuellement par un homme, lui aussi militaire. Les deux individus se connaissaient. La jeune femme a déposé une main courante quelques heures après. L’information judiciaire pour viol a été ouverte le 12 juillet 2021. La garde à vue et l’interrogatoire du suspect ont déjà eu lieu. Des auditions ont été menées par le service de police chargé du dossier. Ce militaire a ensuite été placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté par le juge d’instruction chargé de l’enquête, précisent l’AFP et franceinfo. Cette décision est moins incriminante que la mise en examen, soulignent nos confrères. Les investigations sont toujours en cours.
L’Élysée sort du silence
L’Élysée a été contactée par franceinfo et Libération. « Dès que les faits ont été portés à la connaissance des autorités, des mesures ont immédiatement été prises : écoute, soutien et accompagnement de la victime, affectation immédiate, loin de l’Élysée, de la personne incriminée », a expliqué la source de la rue du faubourg Saint-Honoré. Et de préciser que le palais présidentiel ne commente « jamais les affaires judiciaires en cours ». L’Élysée reste « en attente de l’enquête de justice pour qualifier les faits et voir les suites à donner ». Une cellule psychologique a été activée pour soutenir la jeune militaire.
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