Jeudi 12 août dans Les 12 coups de midi, Bruno a battu le record d’Éric en validant sa 199ème participation à l’émission. Désormais plus grand Maître de midi de l’histoire de l’émission, il se confie à Télé Star.

Télé Star : Comment avez-vous vécu votre 199ème participation, en vous sachant aussi proche du record ?

Bruno : J’ai essayé de ne pas trop me mettre la pression. Forcément, il y en avait un peu, on tournait l’émission où tout se jouait. Si je gagnais, je devenais recordman, et en plus, il y avait Éric en visio. J’avais suivi son parcours, j’avais regardé beaucoup de ses émissions et je trouve qu’il a un niveau vraiment incroyable, donc ça rajoutait une certaine pression. Je me disais "Si je me vautre et qu’en plus, il est là pour me voir…" (rire) Mais il a été hyper encourageant, il a eu des mots très positifs et très sympas à mon égard. Ça m’a aidé à rester concentré. J’ai essayé de relativiser, de me dire que c’était une émission comme les autres.

Avec 200 participations, vous battez le record détenu par Éric. Qu’est-ce que ça vous fait ?

Évidemment, je ressens de la fierté. C’est un jeu qui a 11 ans, il y a eu 4000 émissions et plus de 12 000 candidats, donc être le premier d’une émission qui a vu passer autant de monde, c’est énorme. Après, je souffre quand même du syndrome de l’imposteur. Il y a des gens qui sont bien meilleurs que moi et qui se sont arrêtés bien avant dans le classement, donc on se dit "Est-ce que c’est juste que ce soit moi qui ai le record, alors qu’il y a des gens plus cultivés que moi ?" Mais bon, c’est la mécanique de l’émission, certaines personnes ont eu des accidents de parcours, des problèmes d’inattention, et se sont arrêtés plus tôt que prévu. Éric m’a dit avoir aussi eu ce sentiment-là, mais qu’il faut être fier du parcours qu’on a fait et ne pas se comparer aux autres. Il faut bien un premier, le classement est tel qu’il est. Mais finalement, je ressens surtout de la fierté, et ça va sûrement durer puisque pour que quelqu’un batte le record, ça va prendre au moins plusieurs mois ! Je profite.

Ce titre de numéro 1 change-t-il votre manière d’appréhender le jeu ?

C’est vrai que je pourrais me dire que si je perds demain, ce n’est pas grave puisque j’ai le record. Mais d’un autre côté, ça pourrait avoir un effet négatif. Quand on n’a plus trop d’objectif, on perd en concentration, on révise moins… C’est le piège, donc je me dis que ce n’est pas parce que je suis premier qu’il faut tout lâcher. Il y a de grosses sommes à gagner, c’est une super aventure et j’aimerais rester le plus longtemps possible. Donc j’essaye de rester concentré et de ne pas me laisser avoir par le fait d’avoir la première place.

Avez-vous un nouvel objectif ? 250 émissions ? Le record de gains ?

Je n’ai pas d’objectif en termes de nombre d’émissions, parce que 250, c’est énorme. 50 émissions, c’est un quart de mon aventure, un mois et demi. C’est difficile de se projeter aussi loin. Après, c’est sûr que la seule chose qui me manque, c’est le record de gains. Mais Éric a une certaine avance, il a presque 100 000 € de plus que moi. Il y a quand même un très gros écart donc pour l’instant, je ne me fixe pas encore d’objectif. Après, si on s’en rapproche, peut-être que je commencerai à y penser. Pour l’instant, je ne me dis pas que c’est atteignable.

Qu’avez-vous fait après votre 199ème victoire ?

Je crois que j’ai changé de tenue pour aller tourner la 200ème (rire). La 199ème n’était pas en fin de journée, donc ça s’est un petit peu enchaîné. Je n’ai pu me poser que le week-end d’après pour réaliser que j’étais numéro 1.

La production vous avait-elle réservé des surprises pour la 200ème ?

Il y a eu des messages de mes proches, ceux qui font les visio, d’anciens Maîtres de midi avec qui on avait sympathisé au Combat des Maîtres, comme Caroline. Jean-Luc m’a apporté un trophée en forme d’étoile. C’est une grande fierté, parce que je suis le seul à avoir ce trophée, ayant passé les 200 émissions. Il avait été prévu pour Éric, mais malheureusement, il a perdu à sa 199ème participation. C’était une super émission.

En parlant de vos proches, quelle est la première personne avec qui vous avez partagé la nouvelle de votre record ?

Ma mère, puis ma grand-mère. Ce sont celles qui me suivent de près, elles stressent à chaque fois, elles ont peur que je perde, alors que mes meilleurs amis et mon cousin, Anthony, sont plus dans le même état d’esprit que moi. C’est un jeu et vu le parcours que j’ai fait, ce n’est pas grave si ça s’arrête. Mais ma mère et ma grand-mère, elles veulent continuer à me voir tous les midis ! Donc là, c’est bon, j’ai pu les appeler pour leur dire que j’étais numéro 1. Après, j’ai ramené le trophée chez ma mère !

Lors de votre 194ème participation, vous êtes passé proche de la défaite face à Laura. Comment l’avez-vous vécu ?

En fait, on ne voit pas les chronos, donc jusqu’au moment où Jean-Luc a dit qu’il me restait 5 secondes et elle 9, je ne savais pas. Même avec l’habitude, je n’arrive pas à me rendre compte. Donc quand il a dit que je n’avais plus que 5 secondes, je me suis dit "Ah mince ! J’ai autant de retard que ça ? C’est une catastrophe !" Après, c’était à elle de répondre et son chrono est arrivé à la fin. Donc finalement, au moment où j’ai compris que j’étais en danger, je n’ai pas eu à répondre à des questions.

Après ce Coup Fatal, certains internautes ont crié à la triche en disant que la question de Laura était trop difficile pour vous favoriser. Quel est votre avis là-dessus ?

Je n’ai rien vu de tout ça, parce que je ne suis pas sur Twitter. Après, certaines personnes trouvent des questions excessivement faciles parce qu’ils savent, et d’autres trouveront ça très dur. C’est arrivé plein de fois, que des candidats en face de moi aient des questions très dures. Parfois, ils savaient y répondre et pas moi, et vice-versa. Je suis sûr que je me suis trompé plein de fois à des questions que d’autres trouvaient faciles, et à l’inverse, j’ai dû trouver des réponses que d’autres n’avaient pas. C’est très difficile de juger le niveau des questions. Moi, j’essaye de répondre à mes questions, je ne m’amuse pas à tenir un tableau pour évaluer la difficulté de mes questions et de celles de mes concurrents. Pour savoir si j’ai été favorisé, il faut demander à la production. Si c’est le cas, ils ne me l’ont pas dit ! Je ne sais pas comment les questions sont choisies, je ne sais pas si une liste est programmée… Je me contente de faire mes émissions, et voilà !

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