Quel genre de père était Louis de Funès ? Auprès du Parisien, ses fils se sont confiés sans ambages sur l’homme derrière les personnages loufoques qu’il jouait dans ses films cultes…
Louis de Funès : main verte et idées arrêtées
Quant à ses convictions politiques, le fils de l’acteur assure que son père était particulièrement à droite et qu’il détestait tout bonnement les communistes. « S’il s’entendait très bien avec Bourvil, il n’aimait ni Yves Montand ni ses prises de position. Sur La Folie des grandeurs, son grand bonheur était de dîner avec Gérard Oury… sans Yves Montand« , a expliqué Patrick, le cadet.
Celui-ci garde d’ailleurs un autre souvenir de son paternel: celui d’un jardinier hors-pair, lui qui avait acquis le château de Clermont, près de Nantes, pour 830 000 francs, dans les années 60: « Il adorait prendre un taxi pour aller s’approvisionner en plants dans une jardinerie« . L’inoubliable acteur aimait trier ses légumes pendant des heures et en distribuer les restes aux voisins, dans son jardin de 30 hectares. Il avait d’ailleurs planté plus de 600 pieds de rose dans le parc. Un homme simple qui haïssait la chasse, mais affectionnait la pêche.
Louis de Funès, angoissé : ses TOC
Dans son château, où il se rendait aussi souvent qu’il le pouvait, loin de son domicile parisien près du parc Monceau, Louis de Funès avait toutefois quelques manies incontrôlables qui le rassuraient (ou pas). « Chaque soir, alors que le repas refroidissait, il vérifiait durant trois quarts d’heure portes et fenêtres, alors qu’il avait truffé le lieu d’alarmes qui, parfois, se déclencheraient au milieu de la nuit« , explique Le Parisien. Trait de caractère peu connu du grand public: Louis de Funès était un éternel angoissé. « On devrait m’appeler Monsieur Inquiétude (…) Je suis tout le temps instable. Je n’ai pas bon caractère, je ne suis pas un boute-en-train (…) J’ai fait beaucoup d’efforts, mais je n’ai pas un caractère épatant pour les autres« , avait-il d’ailleurs confié aux médias.
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Louis de Funès : son père absent, « menteur et très drôle »
Son propre père, Louis de Funès ne l’a que peu connu. Avant sa naissance, le Castillan Carlos de Funès de Galarza, du nom complet de son père, avait enlevé sa mère Leonor Soto Reguera, fou amoureux d’elle. Le père de la jeune fille, atterré et opposé à l’union, n’a finalement eu d’autre choix que d’installer le jeune couple dans un hôtel de Neuilly. Louis de Funès est le troisième et dernier enfant du ménage.
Carlos de Funès, ne pouvant exercer sa profession d’avocat en France, s’est alors reconverti en diamantaire. Mais au bout de quelques années, son affaire a fait faillite. Alors envahi par le désespoir, il s’est suicidé. Du moins, c’est ce que la petite famille a cru, pendant un temps… jusqu’à ce que sa femme Leonor ne retrouve sa trace au Venezuela. Il avait feint sa propre mort.
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Pendant cinq ans, Leonor est restée aux côtés de son mari, essayant de le persuader de rentrer au domicile familial, pendant que le petit Louis vivait au pensionnat de Coulommiers. Enfin, Carlos de Funès est revenu à la maison. Mais un an plus tard, en 1934, il est décédé… sans stratagème, cette fois.
Louis de Funès, lui, a grandi avec l’image d’un père absent et lâche, qu’il qualifiait pudiquement de « menteur et très drôle« . S’est-il inspiré de lui pour jouer ses personnages de cinéma? Nul ne pourra le dire…
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