L’affaire Delphine Jubillar ne cessera donc de faire parler d’elle. L’avocate de Cédric Jubillar, Emmanuel Franck, s’est confiée dans les colonnes du Parisien le samedi 10 juillet 2021 et a regretté le fait que son dossier « soit désespérément vide ».
- Delphine Jubillar
C’est une histoire pleine de rebondissements. Le 16 décembre 2020, Delphine Jubillar disparaissait subitement en plein milieu de la nuit. Son mari, Cédric est rapidement interrogé par les enquêteurs. Il explique alors que l’infirmière de 33 ans a quitté le domicile familial entre 23h et 4h du matin, n’emportant avec elle que son téléphone portable. Mais la piste de la disparition volontaire ne tient pas. Et pour cause, les proches de Delphine Jubillar en sont persuadés, elle n’aurait jamais disparu de la sorte, laissant derrière elle ses enfants. Après plusieurs jours d’enquête, les soupçons autour de Cédric Jubillar s’intensifient. Les enquêteurs apprennent qu’il a fait une machine à laver à 4 h 50 avec la couette de Delphine et son téléphone a bordé de manière suspecte dans la nuit. Autant d’éléments qui les poussent à placer Cédric Jubillar en détention provisoire le vendredi 18 juin 2021.
« Le mystère demeure »
Une détention que regrette fortement son avocate Emmanuel Franck. Jeudi 8 juillet 2021, la cour d’appel de Toulouse a refusé la demande de remise en liberté de Cédric Jubillar. Interrogée par Le Parisien samedi 10 juillet 2021, elle s’est confiée sur l’affaire et a fait part de ses nombreux désaccords, pour elle, retenir le père de famille n’a aucun sens, au vu du dossier « désespérément vide ». « Vous avez plusieurs centaines de personnes vivant dans la région qui sont inscrites au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes (Fijais). Les gendarmes les ont toutes interrogées. Mais c’est uniquement déclaratif : qu’avez-vous fait cette nuit-là ? Puis c’est merci au revoir (…) On a par exemple fait fi du témoignage du chauffeur de taxi qui, vers 6 heures, voit dans ses phares une silhouette avec un haut blanc comme la doudoune de Delphine Jubillar », regrette-t-elle. Avant de poursuivre : « Lorsqu’on demande à une personne fichée au Fijais où il était cette nuit-là, qu’il répond : Avec ma femme, et qu’on n’interroge pas la femme après, on ne peut pas dire ensuite que toutes les portes ont été fermées. Pour nous, le dossier est désespérément vide. Aujourd’hui, il y a encore moins d’éléments contre Cédric Jubillar qu’il n’y en avait avant l’audience de la chambre d’instruction. Le mystère demeure. »
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