En projection au Festival de Cannes, Benedetta sort en salles ce vendredi 9 juillet. Virginie Efira y campe le rôle d’une nonne lesbienne qui découvre les plaisirs de la chair, au XVIIe siècle.
C’est indubitablement l’un des films les plus attendus de l’année 2021. En salles ce vendredi 9 juillet, Benedetta, de Paul Verhoeven, dresse le portrait d’une nonne italienne saphique au XVIIe siècle, incarnée par Virginie Efira. Pour son nouveau long-métrage, le cinéaste néerlandais s’est inspiré de l’histoire vraie de Benedetta Carlini et espère ainsi remporter la prestigieuse Palme d’or de cette 74e édition du Festival de Cannes. En tournant avec Paul Verhoeven, Virginie Efira a réalisé “son rêve le plus fou”, comme l’actrice l’a confié à nos confrères du Point.
Lorsque Paul Verhoeven a parlé du projet du film à l’ancienne animatrice télé, elle a accepté “tout sans ciller”, y compris les scènes de sexe avec les femmes. “Je lui fais une confiance aveugle. Il a bercé mon adolescence avec des films comme Basic Instinct, Total Recall, Starship Troopers”, explique-t-elle. Parmi les scènes à tourner, il y en a une en particulier qui a été compliquée pour Virginie Efira. “Paul me disait ‘Plus ! Plus !’ alors que je mimais l’orgasme. Et moi, je ne pouvais pas m’empêcher de me dire ‘Ce n’est pas possible, je vais finir comme dans Showgirls à m’agiter ainsi comme un dauphin échoué”, se souvient-elle, avec humour.
Virginie Efira a fait appel à un coach
Pour essayer de comprendre la complexité de son personnage, Virginie Efira a fait appel à un coach. Et ce pour la toute première fois de sa carrière. “C’est difficile pour quelqu’un qui n’a pas été élevé dans la religion d’essayer d’appréhender les visions, les miracles, même la foi en tant que telle. Et, pour le texte, ce n’était pas évident non plus. Je ne pouvais pas vraiment hurler ‘Blasphème ! Blasphème !’ dans mon salon, comme une possédée”, poursuit-elle. Pour la Belge de 44 ans, Paul Verhoeven “redonne depuis toujours aux femmes leur étonnante complexité”. “Il les libère des cases, des clichés dans lesquels elles sont bien souvent enfermées. En cela, c’est un réalisateur éminemment féministe”, termine Virginie Efira.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias.
Crédits photos : Zuma Press / Bestimage
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