Du 11 juin au 11 juillet, Grégoire Margotton et Bixente Lizarazu seront les deux commentateurs du championnat d’Europe de football pour TF1. Deux collègues, d’abord, mais qui sont devenus amis au fil du temps.
Bixente Lizarazu
« Un roman d’amitié, qui s’élance comme un oiseau ». Quand il pense à Grégoire Margotton, Bixente Lizarazu a peut-être cette chanson de son ex, Elsa Lunghini, qui lui vient en tête. En 2016, Grégoire Margotton est recruté par TF1, notamment pour commenter les matchs de l’équipe de France. Pour se faire, il formera un binôme avec Bixente Lizarazu, qui avait rejoint la chaîné privée plusieurs années auparavant. A l’antenne, leur complicité semble réelle et, surtout, comme Thierry Roland et Jean-Michel Larqué en 1998, ils resteront les voix qui hanteront l’esprit mélancolique des Français qui voudront se souvenir de ce merveilleux été 2018, quand la France du football est montée sur le toit du monde.
Cinq ans plus tard, le journaliste et le consultant sont devenus des amis. Sur les réseaux sociaux, ils se chambrent sans problème, et passent du temps ensemble en dehors des longs voyages à suivre l’équipe de France. Dans les colonnes du Parisien, ce vendredi 11 juin, ils racontent comment cette relation de travail est devenue de l’amitié.
« Une bienveillance mutuelle »
C’est une histoire de bonnes ondes. « Notre complicité a grandi au point de devenir de l’amitié. Il y a une bienveillance mutuelle. Chacun se sent bien. Il sent parfois quand je suis énervé », souligne Bixente Lizarazu. « Je connais plein de duos de commentateurs qui ne s’entendaient pas forcément, qui faisaient leur match, puis se saluaient poliment jusqu’au prochain, appuie Grégoire Margotton. On ne sentait pourtant pas de tension à l’antenne. En revanche, quand tu arrives à créer quelque chose qui n’est pas feint, les téléspectateurs finissent par le ressentir« .
Les téléspectateurs le ressentent plutôt bien, notamment lors de France – Argentine, où le duo régale presque autant que les Bleus, notamment le fameux « Second poteau Pavard » du journaliste, et le cri de joie du Basque qui suit. « Le meilleur moment, c’était après la rencontre. Cela ne nous arrive jamais, mais là, on s’est dit : ‘Hé, on n’était pas mal aujourd’hui, non ?’« , dévoile Grégoire Margotton. Si l’été 2018 a été l’apothéose, leur histoire n’est « Pas une histoire d’amour vacances, qui finit dans l’eau ». Espérons d’ailleurs que l’été 2021 renforce ces liens solides : cela pourrait vouloir dire que les Bleus sont allés, encore une fois, au bout.
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