Invité de l’émission L’heure des pros sur Cnews, ce mardi 20 avril, Martin Blachier a regretté que des experts attisent les peurs au sujet des nouveaux variants du Covid-19.

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  1. Martin Blachier

La France est empêtrée dans une troisième vague épidémique du Covid-19. En même temps, le gouvernement prépare une sortie de crise avec un retour progressif à la vie normale à partir du mois de mai. Pour endiguer la pandémie, la vaccination semble être la pierre angulaire des autorités sanitaires. Mais, l’apparition de nouveaux variants, notamment du côté du Brésil et de l’Inde, inquiète particulièrement la communauté scientifique qui redoute que les vaccins actuels ne soient pas efficaces face à ces mutations du virus. Ce mardi 20 avril, lors de l’émission L’heure des pros sur Cnews, le médecin Martin Blachier a préféré calmer le jeu : « Vaut mieux croire les gens qui font les vaccins que les nombreux experts qui transmettent des peurs sur des variants qui résisteraient à tous les vaccins », a-t-il notamment indiqué.

Par sa réponse, l’épidémiologiste, qui jouerait un rôle important au près d’Emmanuel Macron, faisait référence aux propos tenus par le PDG de Pfizer, l’une des entreprises chargées de produire des vaccins. Dans une interview accordée à plusieurs confrères européens, dont Les Échos, Albert Bourla avait estimé qu’un retour à la vie normale pourrait avoir lieu dès l’automne prochain. Il avait également ajouté que « les variants joueront un rôle clé » mais aussi qu’une « troisième dose » du vaccin Pfizer devrait « probablement » être administrée entre six à 12 mois après les premières, avant une « vaccination chaque année », afin d’avoir notamment une réponse immunitaire adaptée et surtout efficace face aux nouveaux variants.

« Il n’y a aucun variant qui a montré qu’il était résistant au vaccin »

Au cours de l’émission animée par Pascal Praud, Martin Blachier a regretté la désinformation autour des variants en France. « Pour l’instant, il n’y a aucun variant qui a montré qu’il était résistant au vaccin, en particulier le vaccin Pfizer et Moderna. C’est-à-dire qu’on a à chaque fois des petits signaux sur des anticorps qui potentiellement répondent moins sur ces variants », a-t-il tenu à rassurer. Et d’ajouter : « Mais après, lorsqu’on regarde dans la vraie vie, les vaccins marchent aussi bien sur les formes graves. » À l’heure actuelle, sur le territoire français, la majorité des contaminations au virus vient du variant britannique. Une faible proportion concerne également le variant sud-africain.

Article écrit avec la collaboration de 6Médias.

Crédits photos : L’heure des pros Cnews

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