Isabelle Morini-Bosc a révélé avoir été victime d’une agression sexuelle ce mardi 30 mars. La chroniqueuse de Touche pas à mon poste est revenue, sur le plateau, sur deux évènements marquants.

Isabelle Morini-Bosc

Mardi 30 mars 2021, les chroniqueurs de Touche pas à mon poste sont revenus sur l’affaire Pierre Ménès. Le journaliste a été suspendu du Canal Football Club après des accusations d’agressions sexuelles. Tandis que le débat faisait rage sur le plateau de C8, Cyril Hanouna a demandé aux femmes présentes si elles avaient déjà été « confrontées » à ce genre de situation. Isabelle Morini-Bosc a pris la parole et affirmé par la positive. La spécialiste de l’audiovisuelle a concédé que cela arrivait « tout le temps » avant de préciser : « Quand j’ai commencé, j’étais dans un univers de mecs. J’ai un patron de chaîne qui, quand j’étais à Cannes, m’a entaillé la lèvre parce qu’il s’est précité sur moi et ma chaise a basculé. Il voulait qu’on ait une liaison« . Isabelle Morini-Bosc explique par la suite que ce n’est qu’un évènement parmi tant d’autres. Comme cet autre jour où « un homme connu » dont elle ne donne pas le nom a été plus qu’insistant.

Isabelle Morini-Bosc bloquée dans des toilettes

Très franche, comme à l’accoutumé, la journaliste revit la scène. « Vous êtes dans les toilettes et le mec vous dit : ‘Tu ne sortiras pas des toilettes tant que tu ne m’auras pas fait une gâterie‘. Il m’a suivie dans les toilettes, c’était une personnalité de l’extérieur. Il est rentré derrière moi et m’a dit : ‘Bon ben voilà, maintenant, il va falloir être gentille’. C’était quelqu’un de connu« , se souvient-elle avec beaucoup de recul. Son arme ? L’humour et les pirouettes qui l’ont sauvée, d’après ses dires, de bon nombre d’affaires. « J’ai dit : ‘Oh ben ça ne va pas être possible parce que si je me mets à crier on aura l’air de c**s tous les deux, mais à l’arrivée c’est moi qu’on va aider' ».

À la suite de ces révélations, Benjamin Castaldi, dont les yeux semblent aller mieux, a réagi. Le petit-fils d’Yves Montand ne comprend pas qu’elle n’ait pas décidé de raconter son histoire plus tôt, et d’ajouter : « Tu devrais aujourd’hui être un étendard« . Isabelle Morini-Bosc refuse catégoriquement cette idée. « La notion d’étendard, c’est tout ce que je déteste. Si c’est pour être comme les néo-féministes qui confondent une main sur le genou et une agression... Ce n’est pas pareil« , se défend-elle, sûre d’avoir fait le bon choix.

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