Trois kilos en plus, trois kilos en moins… Notre poids évolue avec le temps et en fonction de certains évènements. Trois moments bien spécifiques de la vie favoriseraient d’ailleurs la prise de poids, d’après deux études britanniques. Découvrez lesquels.
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On le sait : notre poids fluctue au fil du temps et de nombreux facteurs peuvent être à l’origine de ces variations. Le stress, l’âge, la maladie ou encore les changements d’habitudes peuvent ainsi avoir un impact sur notre ligne. Trois périodes bien précises de la vie favoriseraient tout particulièrement la prise de poids, selon deux méta-analyses réalisées par des chercheurs de l’université de Cambridge (Royaume-Uni) et publiées dans Obesity Reviews. Ces travaux portaient respectivement sur l’impact de la parentalité sur les variations de poids et sur les conséquences de l’entrée dans l’enseignement supérieur ainsi que du premier travail sur la ligne.
La parentalité, les études supérieures et le premier travail favorisent la prise de poids
Pour les besoins de l’étude sur la parentalité, les chercheurs ont rassemblé les résultats de plusieurs travaux analysant les variations de poids chez les femmes avant et après la grossesse. Ils ont constaté que celles ayant eu un enfant avait pris en moyenne 1,3 kg de plus que celles qui n’en avaient pas eu. Quid des pères ? Une autre étude parue en 2015 dans l’American Journal of Men’s Health avait également révélé que la paternité faisait prendre entre 1,5 et 2 kg. Des résultats peu surprenants quand on connaît les bouleversements induits par l’arrivée d’un enfant, comme le manque de temps, le manque de sommeil ou tout simplement les changements corporels inhérents à la grossesse.
Dans le cadre de la seconde étude sur l’impact de l’entrée dans l’enseignement supérieur et du premier travail sur le poids, les chercheurs ont constaté que le fait de quitter le lycée était associé à une diminution de l’activité physique de 7,04 minutes par jour.
Prise de poids : des fluctuations normales au fil du temps
« Ces études mettent en évidence les moments clés de la vie où il peut être nécessaire de mettre l’accent sur les conseils en matière d’alimentation et d’activité et d’aider les gens à adopter un mode de vie plus sain », indique sur son site internet la National Health Service (NHS), le système de la santé publique du Royaume-Uni.
Si la prise en compte de l’impact de ces changements sur le poids est intéressante dans le cadre de la lutte contre l’obésité, il est normal que le poids fluctue en fonction des moments de la vie. Preuve en est : lors du premier confinement, les Français avaient pris 2,5 kg en moyenne, selon une enquête de l’Ifop pour Darwin Nutrition. « La prise de poids n’est pas un problème en soi, et était prévisible dans un contexte de stress et de dépense énergétique limitée », avait expliqué au Parisien Quentin Molinié, co-fondateur de Darwin Nutrition.
Nombreux sont ceux qui ont d’ailleurs rappelé que prendre quelques kilos en cette période de crise sanitaire où des milliers de personnes sont touchées par la Covid-19 ne devait pas être une préoccupation. « Ne vous préoccupez pas de perdre du poids en ce moment… Survivez simplement », avait par exemple résumé l’actrice britannique Jameela Jamil, icône du body positive.
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