Ce vendredi 13 novembre, Anne Fulda était l’invitée de « L’heure des pros » pour parler de son livre « Mes très chers monstres », paru le 21 octobre aux éditions de L’Observatoire. A l’antenne de CNews, la journaliste a évoqué Emmanuel Macron et a expliqué pourquoi ce dernier avait peu parlé de ses parents durant la campagne présidentielle.

Ils s’appellent Jean-Michel et Françoise. A l’inverse de sa grand-mère Manette, dont Emmanuel Macron était très proche, les parents de l’actuel président de la République ont quant à eux très peu été évoqués par leur fils durant la campagne présidentielle. Si le candidat de La République En Marche a fait ce choix, c’est en raison de leur profession. C’est en tout cas ce qu’a expliqué la journaliste Anne Fulda, ce vendredi 13 novembre, sur le plateau de L’Heure des Pros : « On a l’impression qu’il y a eu presque une forme de concurrence entre la mère et la grand-mère. C’était presque une relation filiale (…) C’est vrai que dans le storytelling qu’il avait fait pendant sa campagne, ça le servait. C’était plus vendeur de mettre en avant sa grand-mère qui était prof, plutôt que ses parents, qui étaient tous les deux médecins, ce qui faisait plus bourgeois », a-t-elle expliqué à l’antenne de CNews.

Si les parents d’Emmanuel Macron se sont toujours fait très discrets, on sait que sa grand-mère Germaine, surnommée Manette, abritait ses amours avec Brigitte Macron, à l’époque où ils vivaient encore à Amiens. La principale intéressée, décédée en 2013, a semble-t-il joué un rôle essentiel dans l’épanouissement du couple Macron, puisque c’est elle qui protégeait la relation de son petit-fils avec sa professeure, de vingt-quatre ans son aînée. « C’est chez Manette que le lycéen, amoureux fou de son enseignante du club théâtre, Brigitte Auzière, trouvera le rare – le seul ? – soutien prêt à abriter leurs rendez-vous secrets« , rapportait Le Point en 2019.

Emmanuel Macron déçu par François Hollande à la mort de sa grand-mère

À la mort de sa grand-mère, survenue en 2013, Emmanuel Macron, secrétaire général adjoint de l’Élysée à l’époque, avait dû manquer une réunion en raison de ce drame familial. Un choix que l’ancien président de la République, François Hollande, avait alors pris comme un affront. Cet événement aurait entaché à tout jamais leur relation.

Comme l’évoquait Anne Fulda dans son livre Emmanuel Macron, un jeune homme si parfait, François Hollande n’aurait pas épaulé son successeur comme il l’attendait, à la mort de Germaine Noguès. « C’est fini avec Hollande (…) La manière dont a réagi François Hollande en apprenant la mort de ma grand-mère, je n’aimerais pas avoir la même ! », pestait-il alors, en se confiant à un proche. Cette disparition a marqué à tout jamais Emmanuel Macron : « À présent qu’elle n’est plus, il n’est pas de jour où je ne pense à elle et où je ne cherche son regard », écrivait-il dans son livre Révolution.

Crédits photos : Capture d’écran CNEWS

Source: Lire L’Article Complet