Engagée contre le harcèlement, Brigitte Macron a pris la parole sur les réseaux sociaux ce 5 novembre. Elle a lu la bouleversante lettre qu’une adolescente de 16 ans lui a envoyé.
« Tous les jours je pleure » lit Brigitte Macron, le visage grave, ce 5 novembre sur les réseaux sociaux. Exceptionnellement, la première dame de France a pris la parole depuis le compte Instagram de son mari, Emmanuel Macron, ce jeudi, pour alerter sur une grave situation. Déterminée à poursuivre son combat contre le harcèlement, dans un enregistrement, l’ancienne institutrice a lu le courrier bouleversant d’une adolescente de 16 ans qui l’a appelé à l’aide.
« Partir, m’enfuir loin, dans un endroit où Internet n’existe pas »
La jeune fille persécutée en ligne y raconte notamment : « Je suis rongée par la tristesse, une certaine neurasthénie s’est emparée de moi et tous les jours je pleure. Je pleure parce que je suis seule, triste, accablée ; parfois même je me demande qu’en serait-il si je disparaissais ? Manquerais-je réellement à qui que ce soit ? Je ne me supporte plus, je sens mon corps et mon esprit se recroqueviller sur eux-mêmes ».
Et d’ajouter : « Et la seule chose dont j’ai envie, c’est de partir, de m’enfuir loin, dans un endroit où Internet n’existe pas, un endroit où je serai sereine, un endroit où je pourrais m’évader et ce pour toujours. Vous ne lirez probablement jamais cette lettre, mais je vous en prie, aidez-moi, je suis perdue, complètement désemparé ».
Et des courriers comme ceux-là, la femme du chef de l’Etat en reçoit beaucoup, et encore plus depuis 2020 (marquée par l’épidémie et les confinements). Il y a quelques jours, le Parisien expliquait même que son téléphone était « pris d’assaut par le Tout-Paris ». Et d’ajouter, citant un proche: « C’est le bureau des pleurs, chacun plaide que son secteur d’activité est indispensable ».
La promesse de Brigitte Macron
Elle qui continue d’aider en coulisses et d’être « la porte-parole de ceux que l’on n’entend pas » promet à ses interlocuteurs « J’en parlerai à Emmanuel ». Engagée depuis le début de son mandat, Brigitte Macron n’a pu que déplorer la « hausse considérable des cas de cyber-harcèlement ». Elle a également rappelé : « L’école a un rôle central à jouer et de très nombreuses initiatives ont déjà été prises notamment en France » avant de promettre aux plus vulnérables : « Nous ne devons jamais laisser faire ». Et de conclure : « Les enfants et les adolescents doivent savoir qu’ils peuvent compter sur nous. Et nous serons là pour eux ».
Ces mots, ce sont ceux d’une élève de 16 ans. C’est le quotidien de trop de jeunes, harcelés. Oui, le harcèlement fait beaucoup de mal. Il détruit. Nous ne devons jamais laisser faire.
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