Avant de convoler avec Donald Trump et de devenir la Première dame des Etats-Unis, Melania Trump a vécu en Slovénie. Elle y a rencontré son ancien compagnon, Jure Zorcic, qu’elle a quitté pour vivre sa carrière de mannequin.
Drôle de destin que celui de Melania Trump. Originaire de Slovénie, la Première dame des Etats-Unis témoigne d’une vie atypique. En effet, difficile de croire que Melanija Knavs, de son nom de jeune fille, deviendrait un jour l’une des femmes les plus connues du monde. Et pourtant. Il semble que la prophétie Melania ait pu tenir grâce à un élément : la volonté de fer de l’ancien mannequin de vivre une existence différente de ses semblables, comme le raconte l’un de ses anciens compagnons, Jure Zorcic, dans une interview à ABC News. Une femme slovène loin d’être typique.
« Elle voulait vivre à l’étranger, en Italie, en France, une vie faite de mode », révèle son ex-petit-ami. « Elle était très à la mode. » Les parents de Melania sont pourtant loin d’évoluer dans un monde de paillettes. Son père gère des concessions de voitures et de motos, tandis que sa mère dessine des motifs pour un fabricant de vêtements pour enfants. Surtout, la mannequin a grandi dans un bourg de 5000 habitants dans l’ex-Yougoslavie. Si elle rêve d’étranger, la jeune femme reste modeste quant à ses ambitions. « Je pense que (les Etats-Unis) ne faisaient pas encore partie de nos réflexions à l’époque », témoigne Jure Zorcic.
« Nous nous sommes rencontrés comme dans un film »
Il faut dire que les deux jeunes gens se rencontrent dans un contexte particulier, marqué par la guerre d’indépendance de la Slovénie, intervenu en juin 1991. Melania a alors 21 ans. « Nous nous sommes rencontrés comme dans un film. C’était une chaude journée d’été (…). C’était le début d’une nouvelle ère politique pour nous, la ville était vide, bloquée par l’armée », se souvient avec tendresse Jure Zorcic. « J’étais sur ma moto et elle marchait dans une rue. En passant devant elle, je me suis arrêté et j’ai pensé : ‘Wow, qui est cette fille ? Elle est si belle, je dois faire demi-tour et la suivre.' »
Très bien habillée, grande, avec de longs cheveux qui lui balaient le visage… Melania Trump se distingue de la masse. « Ce fut un peu un choc quand je l’ai rencontrée », raconte Zorcic. « Elle est très spéciale, c’est la vérité. » Le jeune homme, entreprenant, fait la cour à la future épouse de Donald Trump, en l’emmenant prendre un café. Le couple sort par la suite ensemble pendant plusieurs mois et passe les journées d’été au bord de la mer croate avec un groupe d’amis. La désillusion de l’amour intervient peu de temps après, quand Melania quitte soudainement la Slovénie.
Partie faire sa carrière en Europe, puis aux Etats-Unis
La jeune femme profite de la chute de l’URSS pour partir à la conquête de l’Ouest. Elle travaille d’abord comme mannequin pour plusieurs grandes marques à Milan et à Paris, avant de poursuivre sa carrière à New York à partir de 1996. « Elle m’a dit qu’elle avait une offre avec une entreprise de soins capillaires, pour une campagne – c’est pourquoi elle y est allée », se souvient le compagnon éconduit. Si elle apparaît en couverture de nombreux magazines, comme Vogue, Vanity Fair ou encore GQ, sa carrière dans le mannequinat peine à atteindre les sommets.
Deux ans après son arrivée aux Etats-Unis, son destin prend un tournant inédit. Elle rencontre Donald Trump. Le couple ne tarde pas à s’afficher en public et à mettre en scène sa vie privée. C’est dans ce contexte que Jure Zorcic rencontre à nouveau Melania Trump à New York, en 2000. L’homme est surpris que son ex-compagne lui parle en anglais. « Je lui ai demandé : ‘as-tu oublié que tu es slovène?’« , se souvient-il auprès d’ABC News. « Elle m’a dit qu’elle passait son temps à voyager entre New York et Fort Lauderdale en Floride, et qu’elle ne retournerait jamais en Slovénie. » Preuve de ce déracinement volontaire : elle épouse Donald Trump en 2005 et obtient la nationalité américaine l’année suivante.
« Je pense que son mariage avec Trump était le destin« , analyse a posteriori Jure Zorcic. « Personne ne pensait il y a 20 ans qu’elle vivrait au sommet du monde, sur la Cinquième Avenue dans la Trump Tower… même elle ! » Un parcours hors du commun qui devrait faire rêver (ou non) quelques jeunes filles et garçons en fleur.
Crédits photos : Backgrid USA / Bestimage
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