Diffusé ce soir sur C8, « Acts of Violence » voit Bruce Willis se frotter à un important réseau de trafic d’êtres humains… L’occasion de revenir sur cette fin de parcours délicate pour l’acteur.

Si Bruce Willis a connu sa meilleure période dans les années 1990, les années 2010 sont celles qui l’ont vu renoncer… Préférant se consacrer à sa famille, il est désormais cantonné aux Direct-to-DVD produits par EFO (une société spécialisée dans les films d’action à budget réduit portés par des acteurs familiers du genre). Un choix qui lui fait gagner du temps et de l’argent : les tournages de telles productions sont courts, ce qui lui permet de les enchaîner avec une cadence impressionnante.

Cette dégringolade s’est faite relativement progressivement, mais nous pouvons la dater au début des années 2010, avec des personnages sans envergure dans Expendables 2, G.I. Joe : Conspiration et surtout Die Hard : belle journée pour mourir. Dans ce cinquième volet de la célèbre franchise qui l’a lancé, l’acteur livre une prestation de piètre qualité, à l’image du film (qui récolte tout de même 304 millions de dollars de recettes mondiales).

Certes, Bruce Willis participe, en 2012, au Wes Anderson Moonrise Kingdom ainsi qu’au brillant film de science-fiction Looper, où il campe la version âgée du très en vogue Joseph Gordon-Levitt. Mais des longs métrages de ce niveau tendent à se faire bien rares dans sa filmographie…

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Par ailleurs, sa mauvaise réputation sur les plateaux le précède de plus en plus. Kevin Smith a ainsi expliqué à quel point travailler avec lui s’est avéré cauchemardesque sur Top Cops. De même, Sylvester Stallone l’a exclu d’Expendables 3 parce qu’il demandait un cachet trop important (il l’avait qualifié de « cupide et paresseux »). Bruce Willis est également renvoyé du tournage de Cafe Society de Woody Allen, pour comportement inapproprié.

Mais il trouve son bonheur dans les DTV. Parmi eux : The Prince (2015), Vice (2016), Extraction (2017), L.A. Rush (id.), First Kill (2018), Acts of Violence (2018) et Etat de choc (2020). Autant de productions caractérisées par des intrigues simplistes, une réalisation banale et le jeu monolithique de l’ex-star.

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Eli Roth, Edward Norton et M. Night Shyamalan ont récemment tenté de relancer sa carrière, par amitié ou admiration, mais en vain. Dans Death Wish, Bruce Willis ne convainc pas en homme ordinaire entrant en guerre contre la criminalité de Chicago. Brooklyn Affairs reçoit de bonnes critiques presse, mais son personnage apparaît peu. Dans Glass, il reprend son rôle culte du super-héros David Dunn, mais peine à faire transparaître autant d’émotion que dans Incassable.

S’il est un temps envisagé pour un Die Hard 6, Disney semble avoir enterré tout espoir de le voir revêtir le marcel de John McClane après son rachat de La Fox. Prochainement, Bruce Willis sera au casting de plusieurs DTV, dont Open Source, Breach, Cosmic Sin, The Reactor ou encore Out of Death. Dans ce dernier, il incarne un garde forestier à la retraite venant en aide à une femme qui vient d’assister à un meurtre commis par quatre individus…

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