ARCHIVE. Ce soir sur 6Ter Hugh Jackman, rempile dans le rôle qui l’a révélé dans X-Men Origins : Wolverine, un opus consacré à son personnage. Nous avions rencontré l’acteur australien en 2009 lors de la sortie du film en salle…

Pourquoi aimez-vous autant incarner Wolverine, ce mutant doté d’une force extraordinaire ?

Hugh Jackman : C’est un personnage sombre, tourmenté par des conflits intérieurs. Parfois, il voudrait ne jamais avoir eu ces dons exceptionnels. Je dois beaucoup à ce rôle, car avant le premier film X-Men, en 2000, j’étais inconnu.

Avez-vous des points communs avec Wolverine ?

Adolescent, j’avais un fichu caractère comme lui. Mon idole était le rugbyman français Jean-Pierre Rives, acharné, combatif. Un vrai lion ! Moi, je commençais le rugby, j’étais gringalet mais hargneux.

En tant que l’un des producteurs, pourquoi avez-vous choisi Liev Schreiber pour être le frère de Wolverine ?

Nous sommes amis depuis le film Kate & Leopold, en 2001. Liev est un comédien hors pair. Sur le plateau, il y avait une saine émulation entre nous. Pour une scène périlleuse, il me demandait : « Tu comptes te faire doubler ? » Et moi, je répondais : « Je ne sais pas encore. Et toi ? » Ça nous poussait à nous dépasser.

Vous avez suivi ensemble un entraînement physique…

Durant le tournage, oui. Mais l’année précédant le premier clap, c’était 1 heure 30 de musculation par jour, un régime alimentaire quotidien de 5 000 calories. Je me nourrissais toutes les trois heures. J’ai pris plus de 11 kilos. Liev a dû en prendre une quinzaine. Frère aîné de Wolverine, il devait être encore plus impressionnant que lui.

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Quelle a été la scène la plus difficile à jouer ?

Celle du bassin où j’ai tourné trois jours, immergé sous l’eau. Je devais feindre d’être mort, puis me réveiller et lutter contre les machines… Pour communiquer, le réalisateur me pinçait les orteils : un pincement pour faire le mort, deux pincements pour ouvrir les yeux… À force, mes orteils étaient très douloureux.

Vos enfants sont-ils vos premiers fans ?

Oscar, 8 ans, veut que je sois avant tout son père. Ça l’énerve que tout le monde m’appelle Wolverine. Et Ava, 3 ans, répète : « Papa, fâché ! », quand elle voit les affiches du film. Elle essaie d’effacer avec ses petits doigts mes rides de colère.

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Confirmez-vous que derrière la réussite d’un homme, il y a sa femme ?

Debbie est mon roc (actrice, elle a mis sa carrière un temps entre parenthèses, ndlr). D’ailleurs, elle a été mon arme secrète à la cérémonie des Oscars 2009, où j’ai fait un numéro de comédie musicale. J’avais très peur de me planter devant toute la profession. Dès que j’ai capté le regard de Debbie, assise au sixième rang, qui exprimait un « ça va aller », j’ai été en confiance.

Vous êtes mariés depuis 1996…

Nous sommes tombés amoureux bien avant la célébrité. C’est notre chance. Aujourd’hui, ce serait plus compliqué de rencontrer la bonne personne, savoir si elle est sincère. Nous avons bâti ce parcours ensemble. Ma famille est pour moi ce qui compte le plus. 

X-Men Origins : Wolverine, est diffusé dimanche 24 novembre à 23h20 sur 6Ter

Emmanuel DUCASSE

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