L’histoire retiendra que c’est ici qu’est né un cinéma d’un genre nouveau : Wakaliwood, inspiré du nom d’un bidonville de Kampala, la capitale de l’Ouganda. Un Hollywood artisanal. Des films déjantés fabriqués avec trois fois rien. Les tournages se déroulent dans l’arrière-cour d’Isaac Nabwana, l’unique réalisateur et créateur de Wakaliwood. Tous les ustensiles sont récupérés. Un film ne coûte pas plus de 200 €.

Une cinquantaine de films en moins de 15 ans

Les ingrédients sont bien connus : du kung-fu, des cascades, des armes et beaucoup de rires. « Pour moi, la violence est un langage, un langage que tout le monde comprend. Moi, j’appelle cela comédie-action, parce que cela reste toujours une comédie, on rigole, c’est pour se divertir« , explique le réalisateur. Les techniciens et les acteurs ne gagnent pas suffisamment pour vivre de leur passion, mais ils y trouvent leur compte. « J’adore, parce qu’il y a de l’action, et que, dans ce film, je suis le plus fort de tous les gangsters« , se réjouit Appolo Asiimwhe. En moins de 15 ans, Isaac Nabwana a déjà réalisé une cinquantaine de films.

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