C’est un Philippe Etchebest pour le moins soucieux qui est apparu dans l’édition du Week-end Direct de BFMTV ce vendredi 15 mai. Interrogé par Céline Pitelet, il n’a pas mâché ses mots sur la situation actuelle, comme d’habitude.

La France est déconfinée depuis le 11 mai et semble se réveiller d’un long sommeil, les commandes reprennent, les commerces rouvrent doucement et prudemment leurs portes. Il semble que le pays telle La Belle au bois dormant se relève gentiment. Néanmoins deux secteurs risquent de souffrir particulièrement de ces semaines blanches : le tourisme et la restauration. De nombreux chefs alertent sur la situation catastrophique du métier mis très en danger par le confinement. Mais ils insistent également sur le fait que le déconfinement ne va pas résoudre les soucis par magie. Au front Hélène Darroze, Jean-François Piège et Philippe Etchebest, très présents dans les médias pour tirer sur la sonnette d’alarme.

Les propos de Jacques Attali jugés ridicules

Interrogé ce vendredi soir sur BFM TV sur les moyens mis en oeuvre pour reprendre sereinement le travail le 2 juin prochain, le chef et Meilleur Ouvrier de France a tout de même été agacé lorsque la journaliste Céline Pitelet lui a soumis l’opinion de l’écrivain et économiste Jacques Attali. Il y a quelques semaines sur le plateau de BFMTV, ce dernier avait appelé les restaurateurs à innover et à redéfinir les contours des métiers de bouche. « Vendre en direct des fruits et des légumes, faire de la vente à emporter, réfléchir sous l’angle de l’innovation et du changement « , a résumé la journaliste. Des propos rejetés en bloc par le restaurateur star de M6.

« Non je suis pas d’accord, moi je suis restaurateur cuisinier, je vais pas me substituer à une épicerie ou à un caviste, chacun son métier, je peux pas admettre ça, c’est pas normal » , a-t-il lancé ulcéré avant de continuer :  » On continuera à faire de la cuisine , moi en tout c’est ce que je ferai, je changerai pas de métier, je n’essaierai pas de faire des choses qui ne font pas partie de ce que j’ai appris et de ce que je fais aujourd’hui, c’est ridicule . » Vent debout dans la lutte contre le fléau qui touche sa profession, le juré Top Chef affirme garder une mentalité de gagnant et de combattant : « Le moral faut qu’il soit au beau fixe, si moi j’ai pas le moral, personne ne l’aura derrière. J’influe mon énergie pour défendre notre métier et pour parler au nom du plus grand nombre ». Même au coeur de la tempête, il y a des choses qui ne changent pas !

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