Vendredi 8 mai, alors qu’il participait à une séance importante à l’Assemblée nationale, Olivier Véran a eu bien du mal à obtenir son fou rire. Et autant le dire : les collègues du ministre de la Santé ne l’ont pas aidé !
La sphère politique se souviendra longtemps, très longtemps, de l’année 2020. Il y a quelques mois maintenant, avant que l’épidémie de coronavirus ne s’étende sur le territoire français, Agnès Buzyn laissait sa place à Olivier Véran au ministère de la Santé. Quelques jours à peine après cette passation de pouvoirs, l’urgence était déclarée. Pour tenter d’enrayer la pandémie de Covid-19, de nombreuses mesures gouvernementales ont dû être prises. Ainsi, Edouard Philippe, Premier ministre, Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, et Olivier Véran, ministre de la Santé, ont plus que jamais été sollicités, envoyés en première ligne sur la scène politique et médiatique afin d’expliquer la stratégie gouvernementale menée par Emmanuel Macron. Ce qui a donné lieu à quelques moments de latence, et de nombreuses polémiques.
Pointé du doigt, Olivier Véran a dû, à de nombreuses reprises, revenir sur le sujet brûlant autour des stocks de masques. Ce qui ne l’a pas empêché d’affirmer ses positions, à l’instar de ses réticences sur la vente de masques chirurgicaux par la grande distribution. Bref, Olivier Véran a eu beaucoup, beaucoup, beaucoup de boulot ces derniers jours. Et parfois, la pression retombe…
Olivier Véran en roue libre
Vendredi 8 mai, Olivier Véran participait à une séance tardive à l’Assemblée nationale, portant sur l’examen du projet de loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire. Tout un programme pour le ministre de la Santé qui, vers la fin de la séance, s’est montré plutôt dissipé dans l’Hémicycle. Après avoir essayé de contrôler son fou rire, il a pris la parole au micro, tentant d’expliquer ce qu’il avait écrit sur sa feuille. « On n’aime pas bien parce que c’est un peu ambigu », a-t-il d’abord prévenu, un sourire en coin. Et effectivement, la suite était… Difficile à comprendre. Alors l’homme politique de 40 ans a fait une pause de quelques secondes, tentant de déchiffrer ce qui avait été écrit sur sa feuille… En vain. « Hum… Bon », a-t-il finalement lâché, provoquant les rires de ses pairs. « C’est un amendement de précision, on va le prendre comme tel. Alors écoutez, si c’est précis… précisons : avis favorable », a conclu Olivier Véran avant de retourner à sa place. On se détend comme on peut !
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