Il s’est disputé avec Olivier sur un bateau
Kad Merad : C’est vrai. La seule fois de notre vie où on s’est disputés, c’était sur un bateau. On avait décidé de partir en croisière avec nos femmes. N’importe quoi l’idée ! Pourtant, on s’entend très bien et encore aujourd’hui depuis 30 ans mais le problème, c’est qu’Olivier, il avait arrêté de fumer. Et Olivier, quand il arrête de fumer… Et c’est pendant un jeu de société, vous vous rendez compte ou pas ? Un truc de con quoi, on jouait à je sais pas quel jeu de société et on s’est vraiment pris la tête.
Il s’appelle pas vraiment Kad
Kad Merad : C’est faux. Je m’appelle vraiment Kad. C’est quand même Kad parce que Kadour fait partie de Kad. Quand j’ai fait ma première émission de radio, alors ça, c’était il y a très longtemps sur une radio qui s’appelle Canal 102. Je sais qu’on m’a fait une réflexion du style : « Ah, Kadour, ça sonne un peu trop MJC pour faire de la radio. C’était une radio qui passait de la Funk, ça faisait un peu radio américaine donc je me suis appelé, la première fois même, c’était même pas Kad, c’était Mister Kad.
Il cherche son téléphone portable toutes les 30 secondes
Kad Merad : Je suis bourré de problèmes d’attention et très souvent d’ailleur, il faut me capter. Si tout d’un coup, il y a un truc, je peux passer à autre chose. Et c’est pareil pour le téléphone. Une fois, je l’avais même oublié dans le frigo.
Il a joué dans son premier film à 40 ans
Kad Merad : C’est vrai que j’ai connu un peu le parcours de mon propre personnage dans « Un Triomphe », c’est-à-dire ces années de galères qu’on peut avoir avant de rencontrer le beau projet, le succès peut-être mais surtout un vrai projet qui vous fait vivre quoi parce qu’un acteur, c’est pas qu’un mec connu, c’est aussi un homme qui travaille. Il faut travailler, il faut faire ses heures, il faut avoir des projets, et c’est difficile. Et moi, j’ai connu tout ce moment où avant de faire mon premier film, j’en ai fait des pièces, j’en ai bouffé des compagnies, j’en ai bouffé des petites scènes, j’en ai bouffé des salles vides mais ça, ça fait partie du métier d’acteur.
Il a adoré l’école
Kad Merad : C’est vrai mais pas pour y travailler ! Pour faire le con.
Il a vendu des encyclopédies au porte-à-porte
Kad Merad : Des encyclopédies Universalis ! Ça valait une blinde ! Et j’ai réussi à le vendre à un copain dentiste. Une fois. Mais c’est invendable ! Enfin, on allait chez des gens, « Bonjour madame, voilà je viens vous proposer une… », ça coûtait 4500 francs, ce qui aujourd’hui paraît peu mais à l’époque, c’était beaucoup d’argent. Et je me souviens que je galérais mais ça fait partie de la vie aussi ça.
Petit, il voulait être rockstar
Kad Merad : Oui, c’est vrai mais je continue de croire que je pourrai devenir une rockstar.
Vous avez fait de la musique.
Je continue de faire de la musique. Je continue de croire que je peux devenir une rockstar.
Il est l’auteur de « I believe I can fly »
Kad Merad : Alors, c’est vrai. Oui, oui j’aimais bien. En fait, c’est une chanson, avant que le type soit arrêté pour pédophilie, l’auteur, parce que c’est R. Kelly quand même, un mec qu’est en prison, qu’a plein de problèmes… Je crois que je vais arrêter de le chanter. (Rires)
Il aurait été ministre de la Culture sous Ségolène Royal
Kad Merad : C’est faux ! Ce qui est faux aussi d’ailleurs, c’est que j’aurais soutenu Ségolène Royal. C’est marrant, c’est que ces trucs me suivent maintenant. J’ai rien contre Ségolène Royal, je suis pas du tout politique moi, je suis très apolitique.
Il pleure devant le film « La vie est belle »
Kad Merad : Oui, je pleure devant « La vie est belle » de Frank Capra. Oui, je pleure devant la première seconde. Oui, parce que je sais ce qui va arriver, oui parce que c’est un film qui me bouleverse. Il y a tout dedans et j’aime beaucoup ce film, il m’émeut beaucoup, ouais. Il faut bien pleurer devant quelque chose.
Il adore le PSG
Kad Merad : On m’a souvent traité de footix. En fait, je pense que je suis le supporter idéal, on devrait avoir ça dans les stades aujourd’hui. Je peux vous dire la vérité : je viens de Saint-Étienne moi, j’ai grandi dans la région de Saint-Étienne et mon père a le cœur vert donc mon père, c’est mon père. Donc je, ne peux pas supporter une autre équipe dans le cœur donc c’est Saint-Étienne mais j’ai habité à Marseille, j’adore Marseille. J’habite à Paris, je continue de regarder des matchs avec Paris quand ils sont beaux, quand c’est des matchs importants.
Il a falsifié ses bulletins scolaires
Kad Merad : C’est vrai, j’ai falsifié beaucoup de bulletins scolaires parce qu’ils étaient pas bons. Mon père était très sévère donc j’avais tellement peur de ce qui allait m’arriver que j’étais prêt à devenir un faussaire plutôt que de devenir un amoché.
Il sait bien mettre des disquettes
Kad Merad : Dans les boîtes oui. Oui, c’est vrai, c’était l’époque des disquettes pour des jeux vidéo quand à l’époque les jeux vidéo étaient sur disquettes. J’ai fait ce boulot-là pendant quelque temps et je m’en rappelle, on était payés à la boîte donc il fallait le faire super vite. C’était un copain du cours de théâtre qui m’avait dit : « Si tu veux gagner un peu d’argent, j’ai un plan ! »
C’est les petits boulots qu’on fait quand on est jeunes et quand on a besoin de payer son loyer ou de payer son cours de théâtre donc oui j’ai emballé des disquettes dans des boîtes.
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