Ce samedi 27 mars, Audrey Pulvar a répondu aux questions d’Apolline de Malherbe sur BFMTV. L’ancienne journaliste a évoqué son père Marc Pulvar, qui aurait violé ses cousines pendant de longues années lorsqu’elles étaient des enfants.

Audrey Pulvar

Je suis la fille d’un monstre”. Voilà ce que déclarait Audrey Pulvar à Carine Bécard dans la matinale de France Inter le 15 février dernier. Face à la journaliste, la femme d’Arnaud Montebourg réagissait aux révélations de ses cousines Barbara Glissant et Valérie Fallourd qui accusaient son père Marc Pulvar de les avoir agressées sexuellement lorsqu’elles étaient des enfants. “Je suis là en tant que moi-même, et en tant que fille d’un pédocriminel, donc fille d’un monstre au sens actuel qu’on donne à ce mot. Et quand vous êtes la fille d’un monstre, forcément vous vous demandez si vous n’êtes pas un peu un monstre vous-même”, soulignait la figure politique. Des agissements qu’Audrey Pulvar aurait découvert il y a plus de vingt ans.

« La douleur qui traverse les générations »

Ce samedi 27 mars auprès d’Apolline de Malherbe sur BFMTV, l’ancienne journaliste s’est confiée sur son enfance et sur son père. “Il fallait que je m’adapte en permanence”, confie-t-elle, soulignant qu’avoir un père accusé de pédophilie a été “quelque chose de très difficile, de très lourd à porter”. Marc Pulvar, homme politique martiniquais, est décédé en 2008. Auprès d’Apolline de Malherbe, elle reconnait avoir été “concernée” par l’inceste. “Quand j’avais cinq ans (…) je dormais à côté de ma cousine pendant que mon père la violait”, évoque l’ancienne journaliste.

Des faits qui se seraient produits pendant de longues années. “Un certain nombre des faits se sont produits quand nous étions en vacances. Le soir, on dormait dans une tente de camping, il y avait le lit de mon père, le lit de ma cousine, et le mien”, se souvient-elle. Aujourd’hui, Audrey Pulvar espère que son témoignage permettra d’éveiller les consciences sur “la douleur [qui] traverse les générations”. “Tous ceux qui ont été confrontés à ce problème, soit en tant que victime directe, soit en tant qu’entourage, savent de quoi je parle”, souligne-t-elle. Un témoignage fort.

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