Alexandre Jollien est philosophe et écrivain. À sa naissance, il a été étranglé par son cordon ombilical causant chez lui un handicap. « Les philosophes disaient qu’un des premiers pas vers la liberté, c »‘est de s’affranchir du regard de l’autre et je pense qu’aujourd’hui, il y a d’écrasants standards sociaux, on doit être beau, on doit être nickel, et ça met pas mal de gens sur la touche« , estime-t-il. À l’affiche de « Presque« , un film qu’il a co-réallisé avec Bernard Campan, Alexandre Jollien déplore une société où les gens sont trop facilement étiquetés lorsqu’on ne les connaît pas. « Moi, je rêve d’une société plus libre et plus généreuse« , explique-t-il.

Aujourd’hui père de trois enfants, sa paternité lui a permis de comprendre ce qu’il n’avait jamais eu plus jeune, « c’est-à-dire la légèreté, l’insouciance. » Enfin, le philosophe croit particulièrement à la joie, davantage qu’au bonheur, lequel est, selon lui, « un truc marketing ». « Soyez heureux ! », c’est une injonction qui, de nouveau, met beaucoup de monde sur le bas-côté« , conclut Alexandre.

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