Ce vendredi matin, une voyageuse parisienne a pris à partie une journaliste de BFM TV faisant état des perturbations SNCF en ce seizième jour de grève.
Une mobilisation toujours dense, malgré les galères. Ce vendredi de seizième jour de grève contre la réforme des retraites à venir est également jour de départ en vacances. Des fêtes familiales de fin d’année possiblement compromises par les perturbations du trafic SNCF. Les chaînes d’information en continu ont donc voulu prendre le pouls de la situation sur place. Direction la gare de Lyon, à Paris, pour BFM TV qui avait dépêché ce matin, vers 10h00, sa journaliste Amélie Rosique.
Des voyageurs déjà « nombreux » en gare et qui se sont « organisés » pour faire face à l’annulation de certains trains, aidés par la présence des fameux Gilets rouges. Un état des lieux qui n’a en tout cas pas (du tout) plu à une passante, qui n’a pas hésité à interpeller vertement la journaliste : « Je trouve que… Ça me gêne d’entendre le ton que vous utilisez… Il y a une période très difficile, on nous bourre le crâne avec tout ce qui est cheminots, enseignants… les privilèges, machin… etc. Le vrai problème il n’est pas là (…) S’il y a des avantages, il faut peut-être chercher ailleurs, on est en train de nous détourner et là vous donnez… » a lancé cette voyageuse, coupée par Amélie Rosique voulant reprendre la main.
« Vous aviez un ton totalement… »
Affirmant soutenir ce mouvement de protestation, la voyageuse a estimé au micro de BFM TV que le plus important était de savoir où étaient « les vrais intérêts (de ce projet de réforme, ndlr) ? Quels sont ceux qui en profitent vraiment ? Quels sont ceux qui galèrent« . Et de poursuivre sa diatribe contre les chaînes d’info en continu : « Regardez-là. Vous dites… Vous aviez un ton totalement… » Une vive accusation qui a poussé la journaliste à se défendre en direct : « Non, justement, ce que l’on explique madame, c’est que comme vous madame, malgré le seizième jour de grève, la majorité des Français continue comme vous à soutenir le mouvement et c’est ce qu’il faut aussi expliquer. »
Les esprits s’échauffent
Les présentateurs en plateau ont alors coupé court au débat en reprenant l’antenne, tandis qu’on entendait, en off, cette voyageuse continuer son argumentaire : « Il faut vraiment poser les vraies questions… » Depuis plusieurs jours, les nerfs se tendent sur les plateaux télé, entre politiques et syndicats, citoyens se sentant lésés par ces grèves, et même people à l’image de la passe d’armes entre Yvan le Bolloc’h et Charles Consigny sur BFM TV…
Source: Lire L’Article Complet