• Le 11 décembre prochain, 29 candidates défileront sur la scène du Zénith de Caen pour tenter de devenir Miss France 2022.
  • TF1 et la production promettent « des visuels beaucoup plus spectaculaires » que les années précédentes.
  • Alexia Laroche-Joubert, nouvelle présidente de la société Miss France, a profité de la conférence de presse pour répondre à l’action aux prud’hommes de l’association Osez le féminisme.

Les caméras de TF1 et les yeux de millions de Françaises et de Français seront braqués sur le Zénith de
Caen le 11 décembre prochain. C’est ici, en Normandie, que se déroulera l’élection de
Miss France 2022, vue comme « l’événement télé de l’année » selon Rémi Faure, le directeur des programmes de flux de la chaîne.

Il faut dire que les chiffres ne le font pas mentir : l’an dernier, l’émission a rassemblé 8,6 millions de personnes avec un pic à 10,4 millions de curieux, soit le meilleur score du concours depuis 2006.

Les comédies musicales, thème de l’année

Devant plusieurs dizaines de journalistes, Jean-Pierre Foucault et Sylvie Tellier ont présenté ce mercredi, dans les murs de TF1, le programme de cette année. Le mot d’ordre ? On prend 29 nouvelles candidates et on recommence ! Le thème de cette édition sera
les comédies musicales. Au total, neuf tableaux feront honneur aux grands noms du genre tels que Mary Poppins, Chicago, West Side Story, Mamma Mia, La fièvre du samedi soir, La La Land ou encore Aladdin.

Lors de l’ouverture de la cérémonie, 30 chanteurs et chanteuses d’une troupe de gospel interpréteront Le cercle de la vie, chanson tirée du Roi Lion. Plusieurs claquettistes s’empareront plus tard de la scène pour offrir un vrai spectacle comme estime l’avoir fait Frédéric Gilbert, directeur artistique de l’émission, l’an dernier. « Le Puy du Fou a été un vrai déclencheur. On est en train de basculer dans des visuels beaucoup plus spectaculaires que quand on est dans un zénith », déclare-t-il. Le 11 décembre, attendez-vous donc à voir débarquer des Miss du plafond, rien que ça. Mais les fondamentaux, tels que le défilé en maillot, resteront en place. Le public assistera d’abord à un défilé en une-pièce pour les 29 candidates, puis un autre en deux-pièces pour les 15 demi-finalistes et un dernier en deux-pièces pour les cinq finalistes.

Un concours qui se joue hors du petit écran

Dans les colonnes du Parisien, Alexia Laroche-Joubert, nouvelle présidente de la société Miss France, indiquait le mois dernier qu’elle voulait voir « davantage les participantes se raconter, expliquer leurs motivations pour comprendre ce qu’elles veulent en faire » et éviter de faire du programme un défilé
Victoria’s Secret. Pourtant, de ce côté-là, les règles de l’émission ne vont pas changer. Comme chaque année, chacune des participantes aura le droit à 47 secondes (et pas une de plus) de portrait dans la première partie du show. Une fois que les quinze demi-finalistes auront été nommées, elles auront une minute pour s’exprimer sur des grands thèmes de société tels que l’environnement, l’actualité ou le droit des femmes.

« On a aujourd’hui cette chance d’avoir les réseaux sociaux qu’on n’avait pas il y a vingt ans. Sur les réseaux sociaux, vous les entendez de plus en plus parler, tempère Sylvie Tellier. Mais la mécanique ne va pas changer sur l’émission. » Afin d’apprendre à connaître un peu plus les 29 prétendantes au titre de Miss France 2022, la chaîne et le comité misent sur les contenus numériques, de MYTF1, où seront publiés des vlogs, au compte Instagram du concours, sur lequel toutes répondront à des mini-interviews. « Vous pourrez les découvrir encore un petit peu plus d’ici le 11 décembre », promet la directrice générale de Miss France.

« On demande aux jeunes femmes de la discrétion »

Il y a tout juste un mois, Osez le féminisme décidait de saisir les prud’hommes, estimant que le concours, qualifié de « sexiste », violait le droit du travail. Nommée cette année au poste de présidente de la société Miss France,
Alexia Laroche-Joubert a répondu que son arrivée au sein du concours avait des conséquences « à la fois artistiques, techniques et juridiques ». « C’est pour cela que cette année, les 29 Miss qui vont défiler le soir du 11 décembre sur l’antenne de TF1 auront des contrats de travail »,
a-t-elle révélé lors de la conférence de presse.

D’autre part, l’association demandait que le comité « cesse toute forme de discrimination illégale dans les critères de sélection ». Une réclamation à laquelle Alexia Laroche-Joubert a également répondu ce mercredi. « Oui, des critères peuvent sembler un peu dépassés. Peut-être que le mot « célibataire » n’a pas été bien compris, c’est peut-être un terme un peu trop juridique. Les tatouages, on a peut-être été un peu restrictifs. Il faut qu’on en parle avec les comités parce que ce sont eux qui font la sélection lors des premières étapes », a indiqué la présidente de la société Miss France.

« On a un concours avec des règles d’inscription et il me semble qu’elles sont importantes », estime à son tour Sylvie Tellier, qui explique notamment que les tatouages ne sont pas interdits mais « tolérés ». « J’ai moi-même fait évoluer le règlement sur des choses parce que les jeunes femmes évoluent, note celle qui a remporté la couronne en 2001. On est dans un pays de liberté mais il faut parfois encadrer la liberté de conditions d’inscription. Ce qui résume le règlement tel qu’il est fait cette année, c’est qu’on demande aux jeunes femmes de la discrétion. »

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