Plus que quelques semaines avant de découvrir enfin The Batman. Son réalisateur, Matt Reeves, prend la parole pour dévoiler toutes ses sources d’inspiration pour mettre en scène son film le plus attendu de toute sa carrière.
Impossible de ne pas se laisser influencer quand on s’attaque à un long-métrage. Personne n’y échappe. Pas même Matt Reeves. Au cours d’une interview accordé au magazine Esquire, l’heureux réalisateur révèle avoir pioché dans les films des années 70, les BD des années 80 et beaucoup réécouté Nirvana pour donner naissance à The Batman. Au cours du nécessaire travail préparatoire, Matt Reeves s’est découvert une véritable passion pour un comic book paru en 1987, Batman : Année Un, écrit par le légendaire Frank Miller, auteur qui révélait alors une noirceur brute dans le personnage du Chevalier Noir. Le roman graphique culte est d’ailleurs aujourd’hui considéré comme l’une des meilleures BD de tous les temps.
Que les choses soient claires : ni The Batman ni Batman : Année Un ne sont des « origin stories ». Le film et le comic book racontent tous deux les débuts du justicier à Gotham City. Batman n’a alors pas encore à disposition son impressionnant arsenal de gadgets ni même sa Batmobile pour lutter contre les crimes et ceux qui les commettent. A en croire la bande-annonce et les différents visuels déjà disponibles, The Batman nous montrera un Chevalier Noir débutant qui ne peut compter que sur sa force et son intelligence contre ses redoutables ennemis. Bien sûr, le Batman de Robert Pattinson aura à sa disposition une petite boîte à outils, mais le strict minimum en revanche.
Qui a influencé Matt Reeves pour The Batman ?
Pour imaginer son Batman, Matt Reeves s’est aussi éloigné de l’univers DC en révisant ses classiques du cinéma, notamment celui des années 70. Sa liste comprend notamment The French Connection de William Friedkin, Taxi Driver de Martin Scorsese et Chinatown de Roman Polanski, trois films centré sur des anti-héros ou du moins des personnages en nuances de gris. Reeves ne s’arrête pas là. Il s’est aussi imprégné de musique avec un groupe iconique de la scène grunge de Seattle dans les années 90 : l’incontournable Nirvana dont on entend le titre réarrangé « Something In The Way » dans la bande-annonce. « [La chanson] fait partie de la voix de ce personnage » précise le réalisateur. « Si une tragédie se produisait et que ce type devenait si solitaire qu’on ne savait pas ce qu’il faisait ? Est-ce que ce type est une sorte de rebelle, d’insouciant, de toxicomane ? Et la vérité, c’est qu’il est une sorte de toxicomane. Sa drogue est son addiction à cette pulsion de vengeance. C’est un Kurt Cobain à la Batman. » Tout est dit !
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