Après avoir fait appel de la décision rendue par le conseil des prud’hommes à son encontre, Tex rentre encore une fois bredouille. La cour d’appel de Paris, qui a examiné son dossier, n’a pas tranché en sa faveur.
Tex n’aura pas remporté son combat contre Sony Pictures Television. Depuis son licenciement de France Télévisions en 2017, l’ancien animateur des Z’amours était rentré en procès contre ses anciens patrons et réclamait des indemnités, à hauteur d’1,2 million d’euros. Lors d’une première bataille menée devant le conseil des prud’hommes en juillet 2018, Tex ne récoltait finalement que 45 000 euros de dommages et intérêts pour la requalification de ses 144 CDD en CDI ainsi que 1 000 euros de frais de justice.
Une maigre récompense à ses yeux qui l’a poussé à faire appel. « Nous allons faire appel. Cette décision n’a aucune cohérence juridique« , s’était agacé Me Jérémie Assous, l’avocat de l’animateur, à l’époque. Le 3 décembre 2019 a donc eu lieu un nouveau procès sous la coupe de la cour d’appel de Paris. Et malheureusement pour Jean-Christophe Le Texier de son vrai nom, celle-ci a adhéré au premier verdict rendu. Cette confirmation vient ainsi clore l’affaire pour de bon.
Pour rappel, Tex s’était attiré les foudres de France Télévisions après avoir osé une blague très maladroite sur les femmes battures en pleine polémique Weinstein dans le programme C’est que de la télé sur C8. Une erreur de jugement qui lui a valu de se faire aussitôt écarter des Z’amours, qu’il présentait depuis dix-sept ans. Boycotté de toute part depuis, il n’a pourtant pas dit son dernier mot et tente désormais un come-back sur scène avec un one-man show intitulé Résiste. Un spectacle écrit en un an et directement inspiré de son dérapage. « Ce spectacle, ce n’est que de la déconne. Je veux me marrer avec les gens, sans prise de tête. Je parle inévitablement de la blague sur scène, comme je parle des Ehpad, du monde dans lequel on vit, du gouvernement, de cette peur qu’on essaie de nous instiller à droite et à gauche… Je parle aussi de la censure, de la délation, de la liberté d’expression. J’ai choisi plein de thèmes du moment« , a-t-il confié au journal L’Est éclair en septembre dernier.
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