À l’approche du 90e concours Miss France, Sylvie Tellier se souvient de son sacre en 2001. Dans les pages de « La Provence », elle reconnaît avoir été la cible de certaines rivalités et en avoir souffert.

Ce n’est plus un secret pour personne, le concours Miss France impose de nombreux critères à ses candidates. Des règles strictes qui lui valent aujourd’hui d’être pointé du doigt pour grossophobie et sexisme. L’âge, la taille, la vie privée et même le casier judiciaire sont étudiés de près et seules les « Françaises de naissance ou naturalisées, âgées de 18 à 24 ans, d’une taille minimum de 1,70 m sans talons » peuvent prétendre au titre tant convoité.

Mais si le comité se montre très sélectif avec les potentielles reines de beauté, ces dernières le sont d’autant plus entre elles. En effet, d’après Sylvie Tellier, élue Miss France 2002, la rivalité fait rage dans les coulisses du show. Elle a d’ailleurs elle-même fait les frais de certaines méchancetés de la part de ses concurrentes. « À l’époque, on nous appelait les Mini-Miss [les Miss qui mesuraient entre 1,70 m et 1,72 m, NDLR]. Je trouvais ça dur« , se souvient-elle dans les colonnes de La Provence. Un mauvais souvenir qui lui a permis de se montrer plus à l’écoute avec les jeunes Miss. « Il y a suffisamment de pression dans ce concours pour ne pas en mettre plus », estime-t-elle. C’est pourquoi, Sylvie Tellier s’évertue à dédramatiser les complexes des filles par l’humour. « Avec Miss Auvergne, j’en rigole [la plus grande de la promo qui mesure 1,86 m, NDLR]. Elle se confie à ce sujet en disant qu’elle en a souffert car plus jeune on se moquait d’elle.« 

Mais l’ouverture d’esprit de la maman de trois enfants n’empêche pas pour autant les photos de groupe d’être un véritable casse-tête. « Il faut prendre en compte les tailles de chaque fille, leur couleur de cheveux différente, leur couleur de peau. (…) Je fais en sorte de mélanger les régions » indique-t-elle au journal. Quoi qu’il en soit, il ne reste plus que quelques jours aux candidates pour se préparer au défilé, lequel aura lieu samedi 14 décembre à Marseille. Trop grandes ou trop petites, elles devront tout donner pour espérer succéder à Vaimalama Chaves.

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