Le « monsieur patrimoine » a exprimé sa colère suite à la décision du gouvernement de taxer le Loto du patrimoine.

Depuis septembre 2018, les Français peuvent participer au loto du patrimoine, jeu créé par la Française des jeux, dont les fonds sont destinés à la réfection de monuments considérés comme étant en péril. Et c’est Stéphane Bern, chargé par Emmanuel Macron et surnommé « Monsieur patrimoine » qui avait travaillé sur la sélection des monuments. L’exonération présentée par le Sénat devait rejoindre le budget accordé à la sauvegarde du patrimoine. 

Le patrimoine @AgnesRunacher c’est l’Histoire de France, c’est notre identité, il vaut mieux que vos taxes mesquines de petits comptables à @DBudget_Bercy et @AssembleeNat dont on oubliera les noms avant de les connaître ! @fond_patrimoine @FDJ @MinistereCC @gouvernementFR https://t.co/bAd5rsKDGD

Mais quelques mois après la mise en vente des gains, Stéphane Bern a exprimé sa colère sur Twitter, interpellant mardi 17 décembre la secrétaire d’Etat Agnès Pannier-Runacher, qui a annoncé à l’Assemblée nationale à quoi serait destinée la taxation du Loto du patrimoine, finalement votée par les députés la veille : « Les prélèvements sont affectés au financement du sport et à la sécurité sociale » avait-elle précisé.

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« Le patrimoine, Agnès Pannier-Runacher, c’est l’Histoire de France, c’est notre identité, il vaut mieux que vos taxes mesquines de petits comptable » a déclaré amèrement l’animateur de France Télévisions, avant de recevoir une pluie de soutiens sur les réseaux sociaux.

Quelques heures après son message, Frank Riester, ministre de la Culture lui a assuré que les taxes seraient compensées : « Mais ça m’agace cette tuyauterie budgétaire. Ce serait quand même plus simple de dire : c’est un loto philanthropique, donc on supprime les taxes » a réagi Stéphane Bern auprès de Public Sénat, qui semble tout de même rassuré. 

M-C. C 

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