Ce samedi 22 octobre, le talk-show “Quelle Epoque !” sur France 2 invitait Paul El Kharrat à l’occasion de la sortie de son nouveau livre “Bienvenue dans mon monde”. Un récit autobiographique où l’auteur parle de son syndrome Asperger. Il s’est alors confié à Christophe Dechavanne sur le traitement lourd qu’il doit suivre.

Sorti le 12 octobre dernier, “Bienvenue dans mon monde” est le nouvel ouvrage de l’ancien champion des “12 Coups de Midi”, sorti aux éditions Harper Collins. Un récit où il parle de sa vie avec son syndrome Asperger, qui l’a toujours fait se sentir différent des autres. Ce jeune homme de 23 ans a été placé sous les feux des projecteurs en 2019 grâce au jeu phare de TF1, présenté par Jean-Luc Reichmann. En participant 153 fois à l’émission, il est devenu l’un des plus grands champions du jeu. Et surtout, le chouchou du public grâce à son franc-parler ! Avec ses réparties et surtout son incroyable mémoire des dates et des noms, il fait depuis 2020 partie également des sociétaires des “Grosses Têtes” sur RTL, émission d’humour et de culture orchestrée par Laurent Ruquier. Aujourd’hui, avec “Bienvenue dans mon monde” Paul El Kharrat livre tout de son histoire personnelle, jusqu’aux confins de ses humeurs… bonnes ou mauvaises. “Je suis le parangon du docteur Jekyll et de M. Hyde. Je lutte en permanence contre ce dédoublement de la personnalité, cette dualité. Ce n’est pas parce que je souris que je suis heureux.”comme il le déclarait déjà en février 2022.

 

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“Je pense que le premier qui souffre, c’est moi”

Ce samedi 22 octobre, invité sur le plateau de “Quelle Epoque !” présenté par Léa Salamé, l’auteur s’est longuement confié à Christophe Dechavanne lors de son interview “ Quelques minutes pour quelques questions”. Et Paul El Kharrat a révélé être“capable d’être agressif et violent”. Une violence qu’il relativise en la trouvant“pacifique”car non physique, qui se transmet par le langage et qu’il exerce avant tout “contre lui-même”. Il précise :“Je pense que le premier qui souffre, c’est moi, puis celui contre qui je retourne ma haine”, a précisé le sociétaire des “Grosses Têtes” qui confie dans son livre qu’il se considère comme un “être dédoublé” porteur d’une “entité” qui le “suit en permanence et n’attend qu’une chose : qu’il se laisse tenter par l’agressivité”.Une situation difficile à vivre et à gérer au quotidien qu’il parvient néanmoins à contrôler grâce à la prise de neuroleptiques, ce qui le “maintient un peu en vie”. “Sans ces médicaments-là, je pense que j’aurais sombré depuis longtemps”, avoue-t-il. Une explication publique qui intervient peu de temps après les durs propos qu’il a tenus à l’encontre de Jean-Luc Reichmann dans une interview accordée à “Télé Star” à paraître ce lundi 24 octobre et qui l’interrogeait sur ses amitiés dans le monde de la télé : “Pour le moment, je ne peux pas être ami avec des gens. Je suis ami avec une personne, moi”. Quant à sesrelations avec le présentateur de l’émission de TF1, il lance : “Pourquoi serais-je ami avec Jean-Luc Reichmann ? Cela fait près d’un an qu’on ne s’adresse plus la parole pour toutes sortes de raisons que je ne dévoilerai pas. Je n’ai pas de contacts ni directs ni privilégiés avec cet homme.” Des propos cinglants que déjà, peut-être, il regrette…

France Viva

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